Centre de formation professionnelle non-formelle de Koutoura : le MENAPLN, Jacques Sosthène Dingara s’imprègne des causes de la fermeture
Le ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales, Jacques Sosthène Dingara, a effectué une visite au Centre de formation professionnelle non-formelle (CFPNF) de Koutoura ce 23 avril 2024, localité située à une quarantaine de Banfora sur l’axe qui conduit à Niangoloko. Objectif, comprendre les raisons qui depuis l’année 2019 ont conduit à l’arrêt des activités pédagogiques dans ce centre qui est pourtant porteur d’espoir pour les jeunes Burkinabé.
Jacques Sosthène Dingara « Nous sommes venus prendre connaissance de ce centre qui a été construit pour renforcer les compétences des jeunes dans le domaine agro-sylvo-pastorale ».
Au cours de cette visite, le MENAPLN Jacques Sosthène Dingara a visité les locaux du CFPNF de Koutoura, notamment, les salles de classes, les dortoirs et la centrale photoélectrique dont les batteries de très fortes capacités, au nombre de 24, ont toutes cramé. « Nous sommes venus prendre connaissance de ce centre qui a été construit pour renforcer les compétences des jeunes dans le domaine agro-sylvo-pastorale. Tout comme la dynamique d’aujourd’hui qui consiste à développer ce secteur dans notre pays. Nous estimons que c’est un centre qui devrait permettre aux jeunes de pouvoir apprendre et plus tard de s’installer pour produire. Le centre a eu des difficultés de fonctionnement et depuis 2019, il est fermé. Nous pensons que c’est un centre qu’il faut accompagner. Du reste, ce fut l’une des demandes des jeunes de Banfora à l’endroit du chef de l’Etat ce matin. C’est l’une des raisons fondamentales qui nous amène ici pour voir comment nous pouvons relancer ce centre et le rendre davantage fonctionnel au bonheur de l’ensembles des jeunes Burkinabé » tels sont les déclarations du ministre Dingara à sa sortie de rencontre avec le personnel du CFPNF et à l’issue de la visite des locaux dudit centre. Pour le ministre, la réouverture de ce centre est une nécessité qui s’impose même si cela ne peut pas voir le jour dans les tous prochains mois. « Nous pensons que c’est un centre qui a reçu beaucoup d’investissements au regard de ce qui est fait sur le terrain. C’est un centre qui doit pouvoir rouvrir ses portes et fonctionner correctement pour permettre aux jeunes de s’auto-employer ou d’avoir de l’emploi ».
Le directeur du CFPNF Seydou Barro fonde l’espoir sur la réouverture sa structure
Pour sûr, le Directeur du centre, Seydou Barro, se désole de l’état dans lequel il se trouve. « Je dirai que le centre est dans un état d’abandon. Heureusement, nous avons reçu la visite du ministre. Cela nous réconforte et augure des lendemains meilleurs » a lancé Seydou Barro qui place ses espoirs sur le ministère quant à la réouverture du centre. « Nous attendons du ministère qu’il puisse solder le passif des partenaires qui nous ont aidé à fonctionner en 2019 avant la fermeture du centre. En plus de cela, nous attendons que le ministère trouve les voies et les moyens pour la réouverture diligente du centre qui n’a plus fonctionné depuis 2019 alors que sa vocation est de former les jeunes avant de les envoyer sur le marché du travail.
Jacques Sosthène Dingara a visité les locaux restés fermés depuis 2019
Pour cette sortie, le ministre était accompagné des directeurs régionaux et provinciaux des deux ordres de l’éducation. Sur place à Koutoura, le ministre a eu des échanges avec les chefs et responsables d’établissements d’enseignements secondaires de la commune de Niangoloko.
Go Mamadou TRAORE
Wangola Médias
