L’aéroport International de Bobo-Dioulasso désormais opérationnel 24h/24h.
L’aéroport International de Bobo-Dioulasso, longtemps mis dans les oubliettes, voit désormais ses horaires passer à H24, c’est-à-dire qu’il accueillera des vols 24h/24. La modification de ses horaires est intervenue le jeudi 20 avril 2023. La cérémonie qui a consacré cette modification a été présidée par le ministre des Transports, de la Mobilité Urbaine et de la Sécurité Routière, Anûuyirtole Roland SOMDA. En plus de la modification des horaires en H24, L’Aéroport International de Bobo-Dioulasso voit ses capacités augmentées. D’autres grands chantiers sont ouverts pour cet aéroport dont la réalisation de travaux de réhabilitation pour le confort des usagers et la certification est attendue d’ici la fin premier trimestre 2024, foi du Ministre SOMDA. Ce changement d’horaire se manifestera par la prolongation de l’ouverture des services d’aérodrome qui seront désormais disponibles 24h/24h, la disponibilité 24h24h des infrastructures et équipements aéroportuaires (piste, parking avion, aérogare et équipements…), la disponibilité 24h/24h des services d’assistance en escale (marshaling, APU, GPU, chargement et déchargement de bagages et fret…), la disponibilité 24h24h des services pétroliers et, enfin, la disponibilité 24h24h services régaliens de l’Etat (Douanes, Gendarmerie, Police).
La relance de l’aéroport de Bobo-Dioulasso a été l’occasion pour donner l’autorisation d’atterrissage à l’avion cargo d’Ethiopian Airlines qui a convoyé 45 tonnes de mangues de Bobo-Dioulasso vers le reste du monde. Ces vols, selon le Ministre en charge des transports entrent dans le cadre de la campagne mangues 2023. Ils s’étaleront jusqu’à la fin du mois de mai 2023.
L’ouverture H24 L’Aéroport International de Bobo-Dioulasso intervient dans un contexte marqué à la fois par une crise sécuritaire mondiale aux conséquences humanitaires désastreuses qui nous impose une inflation difficile à gérer. Ces chocs exogènes nous interpellent tous sur la nécessité de repenser nos modèles économiques à travers le développement de nos capacités productives et logistiques pour nous sortir de la dépendance vis-à-vis de l’extérieur. Ces réformes ne sauraient prospérer sans le secteur clé de soutien à la production qu’est le secteur du transport aérien.
Il vous souviendra que le Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ lors de sa visite à Bobo-Dioulasso s’est engagé, à la demande des opérateurs économiques de la cité de Sya comme d’habitude depuis plusieurs décennies, à faire de cet aéroport ce qu’il mérite d’être.
Wangolà
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