Lutte contre le terrorisme : Un wanted efficacement traité à Markoye.
L’information a été rendue publique ce 23 janvier 2024 par notre confrère de l’Agence d’Information du Burkina (AIB) et elle ne fait que mettre du boom dans le cœur de plus d’un Burkinabè. Car signifiant que notre armée a asséné un grand coup contre les terroristes.
En effet, l’armée burkinabè a neutralisé un important cadre de l’État Islamique au Grand Sahara (EIGS) ce 21 janvier 2024 lors de ces opérations de sécurisation du pays dans la zone de Markoye. 48 h de vérifications ont sûrement permis à cette armée de confirmer ce coup de massue porté contre ce groupe terroriste de l’EIGS avec l’élimination de son no2. Un coup de massue non des moindres car s’agissant de la neutralisation de son cadre numéro 2 au Burkina, à savoir Harouna Oulel alias Abdel-Malick.
Fin de cavale donc pour ce cadre de l’EIGS dont la tête était mise à prix pour la rondelette somme de 150 millions de FCFA, eu égard à sa monstruosité. Cette cavale aura duré plusieurs mois.
Où étaient donc passés les chasseurs de primes ? En existent t-il même au Burkina comme au Texas? 150 millions de francs CFA c’est bien une bonne bagatelle pour susciter des Lieutenants colombo.
Mais après des dizaine de têtes mises à prix à l’époque et où chaque tête avait son prix d’or selon le gabarit du Wanted, visiblement, cette offre est tombée aux oubliettes. Comme quoi nous ne sommes pas au Texas où toute affaire cessante, les chasseurs de primes se mettaient immédiatement à la tâche pour décrocher les dollars de la prime.
L’armée Burkinabè qui a lancé ces avis de recherches à coups de millions réussira elle-même ce 21 janvier 2024 à Markoye à avoir la tête de ce cadre. Un véritable meurtrier terroriste qui excellait dans les combats, les embuscades et la formation de leurs jeunes recrutés au maniement des armes. Ce qui lui avait valu d’être considéré comme le N°2 des chefs opérationnels locaux de l’Etat islamique au Grand Sahara.
Cette loi implacable de la nature à savoir que « toute chose à une fin », s’appliquera à lui ce 21 janvier 2024 où Abdel-Malick avait quitté la zone des trois frontières à destination de Ouarkoye dans l’Oudalan à bord d’un pick-up rempli de munitions selon l’armée. Il était escorté dit-elle par des combattants terroristes qui ont également trouvé la mort avec leur cadre. Ils ont été « verrouillés et traités convenablement par les vecteurs aériens ».
Après cette fin de cavale pour ce cadre, il reste encore plusieurs autres terroristes dont les têtes sont mises à prix. Chasseurs de primes à vos marques !
En attendant avec la neutralisation de ce no2 de l’EIGS, dont on peut naturellement se réjouir, il convient toutefois de garder la tête froide. Car l’histoire de la lutte contre le terrorisme est truffée d’exemples qui enseignent à souhait sur les capacités de ses groupes terroristes à se régénérer. Coupez en effet une tête, se régénèrent d’autres têtes de la vilaine des manières. En témoigne la mort de Ben Laden qui n’a pas signé l’effondrement de Al-Qaïda
Wangola Médias.