Au village de la 21è édition de la Semaine Nationale de la Culture (SNC), on peut tout trouver sur place. Y compris les boissons, la bière et surtout la gastronomie. Quel regard ses acteurs ont de cette biennale de la culture ? Font-ils de bonnes affaires ? Ici, la réaction de deux promotrices de maquis.
Zongo Soutonoma Béatrice (Vendeuse de maquis au village de la SNC) : Je suis Burkinabè, je viens de Ouagadougou et je suis à ma deuxième édition à la SNC. Ici au village de la SNC, ça marche un peu. Mais ça devait marcher plus que ça. Le problème est qu’ils nous bloquent la nuit alors que les gens aiment les soirs pour arriver. Donc c’est à partir de 20h ils arrivent. Cela ne nous plait pas. Car 20h, ça casse notre rythme. Mais le marché ça va un peu seulement. La journée ça va un peu mais c’est la nuit qu’on doit avoir beaucoup plus de clients. Il y a des gens qui viennent pour rentrer à 20h même et c’est tout un problème. Et c’est là-bas que réside notre problème. Sinon la SNC est bien.
A partir de 20h les agents de sécurité arrêtent, personne ne rentre. A 22h ils font sortir les gens. C’est un problème de sécurité et nous comprenons. Nous aimerions que ce soit à partir de 22h30 qu’on arrête les entrées et à 23h au plus tard minuit les gens sortent. C’est ce que nous voulons, qu’à partir de minuit que tout le monde sort. Nous avons demandé ça avant ’hier mais ils n’ont pas encore accordé. Nous espérons cette mesure sinon ça ne va pas dèh.
Soulama Fanta, (gérante du Maquis Soulama) : Ici nous vendons de la nourriture. La boisson aussi. Pour le moment, comme les étrangers sont là, le marché bouge un peu. Ça va mieux qu’avant la SNC. Mais comme les temps sont durs nous nous accompagnons un peu. Nous avons le Tôt, le riz, la soupe de poissons naturels. Nous préparons également de l’Atiéké, de l’igname frite et de la pomme de terre. Nous avons beaucoup de sortes de boissons
Par rapport aux éditions passées de la SNC, je peux dire que cette année en tout cas ça va. Mais comme chacun a sa chance, sinon cette édition est mieux que plusieurs éditions précédentes. Nous demandons à Dieu la santé et une longue vie. Qu’il y ait la cohésion et l’entente et que nous puissions aller à l’unisson pour le progrès du Burkina. L’insécurité que nous traversons actuellement, nous demandons au bon Dieu le retour de la paix. Nous sommes tous des frères au Burkina Faso. Ici nous ne calculons pas l’heure. S’il y a le marché nous sommes là. Nous ne pouvons pas abandonner les clients parce que nous voulons rentrer chez nous. C’est nous qui vendons et c’est pourquoi les clients viennent. Nous ne pouvons pas les abandonner. Nous prenons patience avec eux.
Propos recueillis par Sié Yacouba Ouattara et Go Mamadou Traoré de retour de Sya.
Wangola Médias.
