Opposition Burkina Faso – Mali à la CAN : Le vin est tiré il faut le boire en fair-Play au sein de l’AES.
Qui eut cru à un tel scénario footballistique ? Où La Côte d’Ivoire qui a mis les pieds dans les plats de la 34e édition de la CAN qui se joue chez elle et où, les supporters de l’équipe nationale les éléphants déchantés et déchaînés, sont descendus dans la rue, déchirant les maillots de leur équipe, vandalisant des cars, endommageant des effets personnels et allant jusqu’à limoger leur coach selon certaines informations, est revenue ainsi à la course de la prestigieuse coupe de la CAN? Les calculettes étaient sorties et le sort des éléphants était scellé à une victoire Malienne sur les Namibiens. La prière des éléphants a été exhaussée, Mais, en réintégrant la course au trophée de la 34 édition de la CAN, la Côte d’ivoire doit croiser les crampons avec le Sénégal dès ce lundi 29 janvier 2024.
Que dire du Burkina qui se retrouve à affronter sur le rectangle vert le Mali, son voisin et complice dans la lutte contre le terrorisme ? Cette CAN des surprises désagréables, peut-on soutenir.
En effet, le président Alassane Dramane Ouattara, on ne sait d’où il tirait son inspiration, soutenait une finale entre son pays et le Sénégal. C’était son pronostic officiel. Selon la programmation divine, ce derby footballistique se jouera par anticipation dès les huitièmes de finale c’est-à-dire ce lundi 29 janvier 2024. Qu’on en finisse donc. Car obligatoirement, selon les règles de la CAF, copiées et colées de la FIFA, il faut forcément un vainqueur même aux tirs aux buts s’il le faut. Contrairement aux vœux de ADO qui se vente de ses origines Sénégalaises en attendant qu’il édifie Ivoiriens, Burkinabè et Sénégalais sur ses origines subites au détour d’une CAN, le maître Sean en a décidé autrement. Quelle option pour le Président ADO avec ses deux patries de même que les ivoiriens ?
Du reste, ADO ne sera pas le seul dans ce retournement de situation. Les Présidents Assimi Goïta et Ibrahim Traoré dans leurs coins, doivent également cogiter chacun dans son coin. Quels enjeux pour ces trois présidents, Macky Sall lui étant très tranquille dans son coin occupé à casser du Sonko à la présidentielle de février prochain ? Du reste, ces présidents ne sont pas les seuls à cogiter devant un tel scénario footballistique. Il y a leurs peuples.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que très sportivement comme dirait quelqu’un, c’est que ces trois nations et leurs Présidents aient une vision réaliste que nous sommes en football sensé rassembler les peuples. Ce 34e rendez-vous africain du football ne doit pas faire exception où l’on doit faire l’amalgame et sacrifier la cohésion des peuples sur l’hôtel des passions footballistiques.
Après les sensations fortes du football, la réalité sera toute autre. Le Burkina et la Mali doivent revenir sur terre et poursuivre leur lutte héroïque contre l’hydre terroristes toujours dans la complicité géostratégique.
L’équation étant moins corsée entre ivoiriens et Sénégalais, n’eut été les origines de ADO pourvu que les éléphants qui défendent les couleurs du pays organisateur de cette CAN soient revenus dans la course, que le meilleur gagne sur le rectangle vert.
Le même idéal est souhaitable pour les pays frères du Mali et du Burkina. Vivement que les meilleurs l’emportent sur le terrain, qu’ils continuent leur chevauchée vers dame coupe et que les perdants, en fair-Play, continuent de magnifier le football africain. Vivement que les meilleurs l’emportent à ces huitièmes de finale.
Wangola Médias.