Sidéradougou dans la province de la Comoé : la communauté éducative mobilisée pour la consolidation des réformes éducatives.

Les Chefs des Circonscriptions d’Éducation de Base (CCEB) n°1 et 2 de la commune de Sidéradougou, localité située à 65 kilomètres de Banfora, ont rencontré ce 30 septembre 2025 des représentants des parents d’élèves des 47 villages de la commune à qui ils ont décortiqué les réformes introduites dans le système éducatif national depuis l’année scolaire passée et qui doivent être consolidées.
C’est la salle des fêtes de la mairie de Sidéradougou qui a abrité cette rencontre qui revêt une importance capitale aux yeux des premiers responsables de l’éducation dans la Comoé. En effet, les deux CEB, à savoir Béma Coulibaly de la CEB 1 et Adama Dao de la CEB 2, ont reçu le soutien du DPEPPNF Mamadou Héma, qui a assisté de bout en bout à cette rencontre, dont l’objectif était de mobiliser les communautés autour de ces réformes. La tutelle administrative n’a pas non plus voulu se faire conter la réunion. Elle a été représentée par le SG de la mairie, Ablassé Sawadogo.

Le Directeur provincial, Mamadou Héma durant sa prise de parole a invité la communauté à s’impliquer dans la mise en œuvre des réformes
À travers une présentation coanimée par les deux CCEB, les parents d’élèves, qui se sont massivement mobilisés au point que certains ont dû suivre les échanges assis dehors à l’ombre des arbres, ont appris que depuis l’année scolaire écoulée, le MEBAPLN a introduit des réformes dont certaines n’intéressaient que certaines classes. Mais cette année, ont soutenu les principaux communicateurs, ces réformes seront renforcées.
Au nombre de ces réformes, on trouve le champ scolaire, le jardin scolaires, la cantine endogène, la tenue scolaire en Koko donfa ou en Faso dan fani, la valorisation des langues nationales, l’introduction de l’anglais, les TIC, les langues nationales à l’école et l’expansion du préscolaire qui a le plus retenu l’attention des participants. En effet, il leur a été dit que l’ouverture du préscolaire dans tous les villages est une volonté politique des premières autorités du pays, le président du Faso en tête. C’est tout naturellement qu’ils n’ont pas été avares en questions afin de mieux cerner les enjeux de cette réforme.
Parmi les préoccupations soulevées par la communauté éducative de Sidéradougou auxquelles des réponses satisfaisantes ont été apportées, on peut retenir essentiellement le problème d’eau pour l’entretien des jardins scolaires. Certains participants ont souhaité que les vivres de la cantine scolaire soient achetés au sein de la communauté pour s’assurer de leur bonne qualité et d’autres, comme le président de la veille citoyenne, ont appelé tous les participants à être les ambassadeurs de ces réformes dans leur village respectif.

Une vue du présidium avec le SG de la mairie de Sidéradougou au milieu et de parts et d’autres les deux CCEB
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ces réformes semblent rencontrer l’assentiment de la communauté éducative. C’est pourquoi le DPEPPNF Mamadou Héma et le SG de la Mairie, Ablassé Sawadogo, dans leur mot de clôture, ont d’une même voix fait noter que ces réformes sont entreprises pour le bien-être du futur Burkinabè. À entendre le DPEPPNF, le Burkinabè de demain, dont rêve le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, ne doit pas se retrouver, au soir de son cursus scolaire, en train de se demander ce qu’il doit faire pour gagner sa vie. Il a terminé en souhaitant une bonne et heureuse année scolaire à l’ensemble des acteurs du système éducatif de la commune de Sidéradougou.
Go Mamadou TRAORE
Wangola Médias