Rond-point du rônier à Banfora : l’Agence de l’Eau des Cascades lance des travaux d’aménagement
L’Agence de l’Eau des Cascades (AEC) a lancé ce 5 novembre 2024 des travaux en vue d’aménager le rond-point du rônier sis au secteur 5 de la ville de Banfora. C’était en présence des riverains de la place et des wayiyans qui ont fait de ce rond-point l’un de leurs quartiers généraux de Banfora.
Dans quelques jours, le rond-point du rônier sis au secteur 5 de Banfora présentera une autre physionomie. En effet, il a été retenu par l’Agence de l’Eau des Cascades (AEC) pour être aménagé et reverdi. Les travaux entrant dans le cadre de cet aménagement ont été lancé ce 5 novembre 2024 en présence du Chargé de communication de la structure, Germain Kéré. Justifiant le choix de ce rond-point, ce dernier explique que durant la commémoration du mois de l’arbre cette année, une forte recommandation invitait chaque institution de l’État à aménager un rond-point ou une avenue dans la localité où elle se trouve. A l’Agence de l’Eau des Cascades, a-t-il poursuivi, il nous a été demandé de choisir un rond-point dans la ville de Banfora. « Vu que le rond-point du rônier est vraiment emblématique, nous l’avons retenu avec la collaboration des autorités communales de Banfora » a précisé monsieur Kéré.
Selon Germain Kéré le rond-point du rônier est une place emblématique.
Pour conduire ces travaux, l’AEC a désigné le pépiniériste et aménagiste Drissa Héma dont les techniciens se trouvaient également sur les lieux et avaient déjà entamé les travaux. Selon Drissa Héma sa mission consistera dans un premier temps à décaper le pavé qui se trouve dans les terre-pleins, à faire du sous-solage puis à diminuer ensuite la terre afin de pouvoir faire un apport en fumure organique. C’est une fois ce travail fait que les planches recevront le le gazon et les plantes. Il précise que le terreau qui va faire pousser des herbes ne sera pas utilisé pour éviter d’attirer les animaux. Drissa Héma ajoute qu’avant l’installation des différentes espèces de plantes, le sol sera convenablement irrigué. A l’entendre ces espèces sont composés de rôniers, de gazon et des troènes, qui sont des plantes que les animaux ne peuvent pas brouter, pour les bordures. Au pied du socle qui supporte la sculpture du rond-point seront installées des plantes qui fleurissent. Quant à la bordure de la partie triangulaire recevra également des troènes. Au milieu du rond, il y aura des palmiers. Toujours selon l’aménagiste Héma, ce travail pourra être abattu en une semaine.
Drissa Héma est celui qui est chargé des travaux. il atteste qu’ils seront exécutés en une semaine
Pour sûr, Germain Kéré dit attendre du prestataire un travail de qualité à l’image de ce que représente le rond-point du rônier aux yeux de la population banforalaise. « Le rônier est un arbre emblématique dans la région des Cascades. Il est en plus utilitaire et culturel. C’est dire que nous voulons qu’à la fin des travaux, ce rond-point soit comme une vitrine de la cité du paysan, qu’il soit le plus beau rond-point de la ville. C’est pour cette raison que nous avons invité les riverains afin de leur expliquer le projet. Nous leur demandons de veiller sur les travaux qui seront réalisés » a invité le chargé de communication.
Le travail d’aménagement du rond-point a déjà commencé, comme l’atteste cette image
Ces riverains n’ont pas manqué de soulever quelques inquiétudes notamment l’absence source d’eau dans le rond-point pour l’arrosage et la fixation de grille pour protéger les plantes et les fleurs. A ces inquiétudes, le chargé de communication Germain Kéré rassure que des dispositions sont prises. « Par rapport à l’eau qui va servir à arroser les plantes, je voudrais juste rassurer les riverains que c’est l’AEC, qui a en charge ces travaux et qu’elle ne peut pas faire cet aménagement et occulter un aspect aussi important pour la survie des plantes qu’est l’eau. Pour ce faire, nous avons déjà pris langue avec certains riverains et avec l’ONEA pour réaliser un raccordement. Sur la question de la grille, nous sommes en discussion avec la mairie parce que si on ne protège pas les plantes, il est clair que les animaux et même des actions anthropologiques peuvent les endommager et saper le travail qui sera fait. Mais au-delà, nous invitons les riverains et surtout la vieille citoyenne qui a son quartier général dans ce rond-point à nous aider pour l’entretien des plantes » s’est-il exprimé.
Les bordure de ce terre-plein triangulaire recevront des plantes que les animaux ne broutent pas
Go Mamadou TRAORE
Wangola Médias