Le capitaine Ibrahim Traoré aux combattants au front : Ce qui est dit est dit.

Comme à chacune de ses sorties, le Capitaine Ibrahim Traoré, s’est encore adressé ce 17 juin 2025 au peuple Burkinabè. Toujours égal à lui même sur ses idées, il y a de la quintessence dans les messages du Chef de l’État Burkinabè.
Ce 17 juin 2025, il n’a pas dérogé à la règle. Morceau choisie, il s’est adressé ouvertement aux soldats engagés sur le front de la reconquête du territoire national. Dans cette énième adresse à la nation, le capitaine a stigmatisé l’utilisation du téléphone portable au front par des soldats.

Au fond, la pratique a la peau dure Faso. En effet, l’utilisation du téléphone portable à outrance par nos forces combattantes est connue de tous. Même si par la même occasion, ils donnent des nouvelles de victoires majeures sur l’ennemie et que cela galvanise le peuple.
Il y a quelques années un chef d’État major général des armées du Faso prévenait sur les risques et interdisait la pratique. Mais plusieurs années après, comme dans une inconscience juvénile, les portables sont manipulés par nos FDS au front et dans les différents lieux où ils prennent la garde. Prenez les axes routiers et vous verrez des FDS les yeux rivés sur leurs androïdes ou leurs smartphones. Vous passez inaperçus. Une inattention qui aura sans doute permis le maillage du territoire en armes par ceux qui ont décidé d’en découdre avec leur patrie.
On peut tenter de comprendre les combattants accros à la téléphonie mobile, car cette boite à distraction qui permet de ne pas voir passer le temps, reste de ce fait nécessaire pour eux sur le théâtre des opérations. En clair, ces outils leur permettent de ne pas être coupés du monde, de leurs amis et de leurs familles.

Seulement, pour le capitaine du navire battant pavillon burkinabè, les conséquences de l’utilisation du téléphone portable reste un plomb dans l’aile du combat à mener contre l’hydre terroristes. Aussi, au cours de sa dernière sortie, le Capitaine IB qui aime bien la grande muette pour l’avoir dotée à coup de milliards en matériels militaires afin qu’elle soit à la hauteur à travers une puissance de feu, est sortie de sa réserve, interdisant strictement l’usage des téléphones portables sur le front.
“ On va les chasser de nos rangs” a prévenu le Capitane, qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. “ On va les punir ”, a prévenu le Chef de l’État qui révèle avoir déjà donné des instructions aux chefs militaires afin de détecter les FDS et les VDP qui sont dans cette addiction aux portables et qui qui ne peuvent pas s’en séparer.
L’avertissement ce 17 juin 2025 du Chef de l’État sonne comme un dernier avertissement et il entend prendre son peuple à témoin, d’où cette sortie au fond. Car visiblement, pour lui la sensibilisation est terminée, car “ce qu’ils font est criminel” a-t-il dit.
Le message est très fort et ferme aux combattants, l’avertissement est sans ambages. Ce qui est dit est dit, dirait-on. Au porteur de cet avertissement d’inviter la troupe à la méditation. Méditation, a -t-il dit ? De quoi s’agit-il ? C’est l’action de réfléchir sur quelque chose, l’examine de manière à l’approfondir.
En claire, c’est à cet exercice que le Chef de l’État Burkinabè, qui reste convaincu qu’il faut se donner toutes les chances de réussir cette guerre afin de tourner la page, invite les accros du portable.

Les forces combattantes doivent savoir qu’elles sont venues pour défendre la nation afin de léguer une patrie sécurisée à la relève et que le peuple Burkinabè est soudé derrière elles. A eux, après cette invite, de faire le bon choix, celui de l’option patriotique ou de continuer dans un diversement improductif sur le front qui, malheureusement donne des espaces macabres aux ennemies.
Wangola Médias.