Festival FEMAR/SKBO : la culture, facteur d’intégration des peuples, magnifiée à Niangoloko.
Les rideaux sont tombés ce 23 juin 2024 sur la célébration de la deuxième édition du Festival des Musiques et des Arts de l’Espace Sikasso-Korogho-Bobo (FEMAR/SKBO). Durant 4 jours car débuté le 20 juin dernier, des artistes musiciens venus du Mali, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont communié avec la population de la cité de Santa depuis la maison des jeunes et de la culture.
La cérémonie d’ouverture de cette deuxième édition du FEMAR/SKBO est intervenue ce 22 juin devant un public fortement mobilisé et en présence du Président de la délégation spéciale (PDS) communale de Niangoloko, du Directeur provincial en charge de la culture de la Comoé, de promoteurs culturels tels que Serge Coulibaly venu rendre l’ascenseur au promoteur du FEMAR/ESKBO, Michel Dibahai Soulama. Des parrains ont aussi répondu à l’appel comme Souleymane Soulama, ex-ministre des Transports représenté par une forte délégation venue de Banfora et conduite par Siaka Soulama ex deuxième adjoint au maire de la commune de Banfora.
Selon le promoteur du FEMAR/ESKBO, Michel Dibahai Soulama, l’espace ESKBO a été créé en 2009 avec pour mission la promotion du développement local à travers la mise en œuvre des activités socio-culturelles et économiques inclusives et créatrices d’emplois. L’objectif général du festival toujours selon son promoteur est de célébrer l’intégration, la cohésion sociale et le vivre ensemble à travers la promotion des potentialités culturelles existantes, artistiques et sportives dans les trois pays que sont le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire et le Mali.
A cette édition, les principales activités inscrites au programme étaient entre autres une foire artisanale et commerciale, des plateaux artistiques, une excursion touristique et sportive ainsi que des panels sur l’espace tripartite. Plus d’une trentaine d’artistes et de troupes artistiques issus de ces trois pays ont effectué le déplacement de la cité de Santa. A la nuit de la cérémonie d’ouverture, étaient en prestation Adissa du Burkina, Assetou Coulibaly de la Cote d’Ivoire, Rosine Konaté du Burkina, Asdy Diarra du Burkina de même que Endj, Sandra, les flutistes, Assonssi, Sidiki Dembélé tous du Burkina, le Kéné Star du Mali, Ousmane Sanogo du Mali, le club socio-culturel Diawara de la Côte d’Ivoire, Mafi la jumelle venue du Mali.
Le Président de la Délégation Spéciale (PDS) de Niangoloko, Ousséni Ouédraogo, qui a présidé la cérémonie d’ouverture a salué la persévérance du promoteur du festival pour toutes les actions menées en faveur du rayonnement de la culture dans notre pays. « A chacune des éditions de cet évènement culturel majeur, c’est toujours une fierté pour la commune et l’ensemble de la population d’accueillir ces acteurs de la sous-région », a dit le PDS qui a invité à prendre conscience de ce joyau qu’est le FEMAR/SKBO afin de le protéger et de l’aider à grandir encore. Encourager les talents des artistes, faire grandir les artistes en herbe, placer la culture comme une pierre angulaire du nouveau destin de l’Afrique, sont autant de défis auxquels a invité Ousséni Ouédraogo.
Durant 4 jours, le festival des musiques et des arts a offert une vitrine à l’évènementiel, à la formation, à la communication, à l’assistance et à la diffusion des œuvres afin d’apporter une valeur ajoutée aux efforts des professionnels de la musique et des arts, a ensuite poursuivi le PDS, pour qui le FEMAR/SKBO sera un levier puissant pour offrir de véritables opportunités aux jeunes artistes talentueux.
Le chef de la délégation Malienne, porte-parole des deux pays invités que sont le Mali et la Côte d’Ivoire, a tenu à remercier les organisateurs du festival, les autorités Burkinabè ainsi que la population de Niangoloko pour l’accueil chaleureux dont a bénéficié les délégations des deux pays. Il a ensuite fait une mention spéciale au promoteur du FEMAR/SKBO qui a eu la fabuleuse idée de fédérer les enfants d’une même maman séparés par la balkanisation de l’Afrique.
Michel Dibahai Soulama, estimant que le moment est arrivé pour impulser une dynamique sociale à l’initiative culturelle, a lancé un appel à toutes les bonnes volontés physiques ou morales pour le soutien financier ou en nature pour la cause de leur jeune entreprise qu’est le Festival des Musiques et des Arts de l’Espace Sikasso-Korogho-Bobo.
Sié Yacouba Ouattara et Go Mamadou Traoré de retour de Niangoloko.
Wangola Médias.
Réaction.
Siaka Soulama, représentant du ministre Souleymane Soulama, parrain : Le message de Souleymane Soulama se situe à deux niveaux. Dans un premier temps, c’est de féliciter le promoteur Monsieur Michel Dibahai Soulama qui fait beaucoup pour la culture et le remercier pour ces initiatives, le rassurer qu’il peut toujours compter sur lui pour les très bonnes actions qu’il entreprend. Le deuxième message est de rassurer les uns et les autres. Comme on le dit très souvent, lorsque l’on a tout perdu, l’on se rabat sur sa culture, aujourd’hui, lorsque vous regardez l’espace SKBO, il n’y a que la culture qui nous réunit. Parce que partout où vous passez, vous entendrez soit du balafon, soit du Djémbé, soit du n’goni. Tout ça fait partie de la culture de notre espace commun SKBO. Alors, pour Monsieur Souleymane Soulama, c’est un espace culturel, un creuset qu’il faut toujours accompagner, voire encourager les acteurs culturels à redoubler d’efforts pour qu’au niveau de cet espace SKBO, la culture puisse se réanimer.
Propos recueillis par Sié Yacouba Ouattara et Go Mamadou Traoré.
Wangola Médias.