Bilan de l’opération OURAGAN dans la Comoé : Une victoire d’étape  sécuritaire bon pour le moral des Cascadais.

 Les Banforais ont assisté, très admiratifs, au retour des boys du front courant la semaine dernière. Un retour du front de Folonzo et de bien d’autres localités dans les départements de Mangodara et de Ouo dans la province de la Comoé marqué par le couronnement de la réinstallation de plusieurs populations dans leurs localités d’origine.

Comment passer sous silence cette victoire d’étape, synonyme du rouleau compresseur de nos FDS, VDP et Dozos sur les terroristes dans la province de la Comoé, et se priver du même coup, de rendre un vibrant hommage à ces boys que sont les combattants engagés au front ? Wangola Médias ne saurait donc passer sous silence cet exploit mûri et exécuté dans le secret et rendu public sur les réseaux sociaux quelques heures après le défilé glorieux de retour des soldats.

En effet, selon le bilan dressé de cette opération qui a concerné la Comoé et bien d’autres localités du pays, on note côté ennemies, 148 terroristes neutralisés dont le leader de la faction du groupe terroristes (GT) de Folonzo, DIALLO Amsétou. Peu importe les détails de cette décapitation au sommet du GT de Folonzo, la neutralisation de cet individu restera une moisson de taille. En plus de cette décapitation au sommet, les combattants ont eu à faire à 88 engins explosifs improvisés (EEI) dont 69 détruits et 19 incidents. Wangola Médias qui faisait état de beaucoup d’EEI posés dans la zone de Folonzo dans un entretien à lui accorder par un fils de Niangoloko, empêchaient le retour des populations dans cette localité. Votre Medias avait ensuite relayé la blessure de deux VDP victimes de ces engins explosifs. Leurs vies n’était pas en danger après une prise en charge adéquat au Centre hospitalier Régional de Banfora (CHR). En déminant cette localité, c’est une grosse épine de danger qui est ainsi écartée et ce sont des vies qui seront ainsi préservées.

En outre, dans cette opération, 53 armes auraient été récupérées dont des  AK47, 01 RPG 7 et des fusils de calibres 12. Des munitions de AK47, de PKM et de cartouches de calibre 12 ont aussi été récupérées ainsi que des chargeurs AK47 et des bandes de PKM, des postes TYT et 65 motos.

Selon toujours ce bilan, 101 motos ont été brûlées, 9 tricycles récupérés, une centaine de téléphones portables récupérés. Au bilan figurent aussi des vélos détruits, plus de 8000 litres de carburant récupérés ou détruits, plus de 30 tonnes de maïs, haricot, riz, récupérées ou brûlées.

4 pirogues disposés sur le fleuve Léraba et qui servaient aux aller-retour des terroristes entre la Côte d’Ivoire et le Burkina ont été détruites et des groupes électrogènes, du bétails, des produits pharmaceutiques en quantité ont aussi été récupérés ou détruits. Des plaques solaires ont été détruites et la somme de deux millions de francs CFA trouvée entre les mains des GT de même que des articles et documents divers.

Les populations de la région des Cascades peuvent donc se réjouir. Car, toujours selon le bilan de cette opération militaire, 99% des localités de la commune de Ouo ont été réinstallées. Dans ce département qui porte les stigmates des GT, l’électricité et le réseau ont été rétablis. Des réinstallations, il y en a eu également dans le département de Mangodara, notamment à Folonzo, Noumoutiédougou, Mouroukoudougou, Ganso, Lafia, Tatakoualé et à Kpala. En vue d’assurer la relève, les boys ont par ailleurs assuré la formation et l’équipement de VDP à Logognéguè, Bondokoro-Dogossê et à Nabona.

Au prix de 11 vies et de 43 blessés, les boys sont une fois de plus allés au charbon. Reste à assurer la pérennité de l’opération en évitant le retour des terroristes visiblement à l’aise dans ces grandes forêts.  148 terroristes neutralisés, il reste évident que beaucoup ont pu franchir allègrement la frontière en se confondant aux populations frontalière ivoiriennes, tendant l’oreille pour ensuite tenter de revenir sur leurs pas.

En effet, ce n’est pas la première opération menée dans cette partie du territoire national infestée par l’hydre terroristes. Des opérations militaires conjointes avec la partie ivoirienne à l’époque n’avaient pas permis de mater et de dissuader ces bandes armées.

La veille citoyenne de mise à Banfora et à Niangoloko doit être opérationnelle dans les localités réinstallées.

En attendant, l’opération Ouragan qui a dévasté et emporté sur son passage plusieurs terroristes et leurs biens, procure une assurance morale aux Cascadais.

Wangola Médias.