Avertissement du ministre de la sécurité : Pourvu que les complotistes se convainquent que « la récréation est terminée ».
Ce lundi 23 septembre 2024, à 21h, la télévision nationale, en diffusant le message du ministre de la sécurité, le commissaire divisionnaire de police Mahamadou Sana, a tenu en haleine ses téléspectateurs et partant, l’ensemble des Burkinabè. Tant, le scoop servi par le régime du MPSR2 en place depuis bientôt deux ans, était à la fois surprenant dans les détails fournis, mais aussi, effrayant et révoltant face à l’égarement de certains fils de la nation qui ont la perfide détermination à faire tomber le régime en faisant dans le chaos. Entendez, tuer autant de civils s’il le faut pour assouvir leur soif de revenir au pouvoir et peut-être le plus important, contenter leurs maitres qui ne sont pas prêts à laisser « l’esclave » s’affranchir à si bon compte.
Il faut le souligner, les tentatives de déstabilisations permanentes du régime du MPSR 2 ne sont plus du nouveau pour les Burkinabè. Si bien que cela sonnait comme une redite, tant, ils sont depuis habitués, ces Burkinabè, à ces velléités funestes de compatriotes avides de pouvoir et de gains de faciles. Du reste, des noms circulaient déjà et ils étaient bien connus des Burkinabè.
Mais la nouveauté dans cette sortie du ministre de la sécurité, reste le masque que laisse officiellement tomber le gouvernement sur l’identité des auteurs de la déstabilisation. En effet, c’est bien une grande première que le gouvernement donne ainsi l’identité de bon nombre de ces esclaves de salon, en maintenant tout de même encore le suspens. Celui des audios que les Burkinabè s’impatientent déjà d’écouter car, à coup sûr, elles lèveront davantage le voile sur d’autres burkinabè tapis dans l’ombre sous la camisole d’opérateurs économiques.
En attendant donc ces audios, des anciens ministres, des officiers de l’armés Burkinabè, des hommes politiques et des journalistes voient leurs identités dévoilées, car ils sont en connivence avec des manipulateurs à l’extérieur. Les détails fournis par les fins limiers de l’Agence National de Renseignements (ANR) au gouvernement font froid au dos et provoquent l’indignation de bon nombre de Burkinabè dont plusieurs abasourdis mettront certainement du temps à revenir à la réalité. Tant, l’entreprise funeste de semer le chaos dans leur propre patrie est grandeur nature.
Après ces révélations sur ce complot d’envergure contre la marche radieuse du MPSR 2, le régime en place semble finalement lassé. D’où cet avertissement ferme donné par le patron de la sécurité. « La récréation est terminée. Je répète, la récréation est terminée », préviendra-t-il, comme pour parler comme ce ministre Malien. En langage militaire, cela signifie que celui qui sera encore pris dans des telles entreprises subira le courroux du régime. L’heure sera donc grave au Faso pour les complotistes, ces « apatrides », comme pour emprunter ce qualificatif qui divise tant.
C’est dire qu’après un beau temps pour ces complotistes, certains étant déjà bien nourris en prison, le ciel Burkinabè devra s’assombrir pour eux. C’est le message clé livré par l’exécutif. Et ces complotistes fous de déstabilisation, doivent se le tenir pour dit. Sauf que la plupart d’entre eux, les esclaves de salon, cerveaux des complots et leurs maitres notamment sont en lieu sûr hors de nos frontières. Pourvu que ces complotistes pigent l’avertissement selon lequel la récréation est bien terminée.
Cela pour deux raisons. D’abord le sort qui sera certainement réservé à ceux qui sont déjà tombés entre les mailles des FDS ne sera surement pas enviable dans le but de décourager d’autres futurs recrutements. Ensuite, quoiqu’à l’extérieur des frontières du Burkina, ces esclaves de salon doivent s’interroger véritablement sur leur sort. Il n’y a pas de risque zéro quel que soit le refuge. D’autant plus que l’exécutif Burkinabè a décidé de franchir le pas et de lever le voile sur leurs identités, dissipant du même coup les doutes chez les Burkinabè de l’intérieur comme de l’intérieur.
Wangola Médias.