FESCOM 2025 : l’édition de la résilience pour le bonheur des enfants de Banfora.
La finale de la 8e édition du festival scolaire de musique et de danse (FESCOM) de Noël s’est tenue ce 19 avril 2025. C’est la salle polyvalente de Bounouna qui a servi de cadre à cette finale qui a permis aux enfants de s’égayer en cette veille de la fête de Pâques.
Comme les années précédentes, la salle polyvalente de Bounouna a refusé du monde, tant, ce rendez-vous culturel est bien au programme des enfants de la ville de Banfora. Venus seuls ou en accompagnés de leurs parents, le moins que l’on puisse dire c’est que ces petits festivaliers ne veulent pour rien manquer ce rendez-vous de défilé pour les tout-petits, de playbacks, de poésie et de port vestimentaire moderne et traditionnel. En somme, un lieu de démonstration du savoir-faire culturel pour les enfants, cette relève de demain que le FESCOM s’emploie à préparer.
Le promoteur Serge Coulibaly
Du reste, la mayonnaise a pris et certains jeunes après la longue file d’attente n’ont pas trouvé de places assises dans la salle. C’est le cas Sourabié Abdoul Razak, venu suivre les différentes prestations. « Le FESCOM se passe bien, j’ai apprécié les miss. On s’amuse bien, je n’avais pas de place à l’intérieur alors je suis sorti. C’est une bonne activité qu’il faut organiser chaque année », a-t-il réagi. Dame Konaté, venue en compagnie de ses enfants pour la première fois dit-elle, trouve que le FESCOM est bien pour les enfants. « Je trouve cela assez intéressant, les enfants apprécient. C’est le début mais on est satisfait », confie-t-elle.
Pour le promoteur du FESCOM, Serge Coulibaly, les éditions se suivent mais ne se ressemblent pas et « nous avons baptisé cette édition l’édition de la résilience parce que vous êtes témoins avec moi que la situation du pays n’est pas aussi simple et cela a un impact très dur sur les différentes activités culturelles que nous menons », a-t-il indiqué. Face à cette situation, a expliqué Serge Coulibaly, l’objectif était de tout faire pour terminer ce qui a été commencé, c’est-à-dire tenir la finale afin de donner des prix aux enfants pour qu’ils se sentent heureux d’avoir fait un beau travail sur le plan culturel.
Une actrice en peine prestation
Pendant le défilé traditionnel, les enfants ont porté un message fort de patriotisme pour montrer aux parents qu’ils apprennent beaucoup de choses à l’école. « C’est le côté éducation que nous sommes en train de valoriser actuellement à travers le FESCOM », a poursuivi Serge Coulibaly, pour qui, les attentes sont comblées parce que les enfants ont massivement répondu. « Il faut dire que chaque promoteur culturel, même quand il se rend compte qu’il n’a pas eu l’argent pour mener son activité, quand il voit ce monde il oublie les problèmes », a ajouté le promoteur.
C’est pourquoi il a remercié tous ceux qui ont contribué à la réussite de l’édition, ses partenaires qui l’accompagnent sans relâche ainsi que les autorités administratives, notamment le gouverneur des Cascades, patron de l’évènement, le PDS de Banfora, parrain et les différents co-parrains.
Le plaidoyer du promoteur du FESCOM reste de donner une place à la culture. « La place que la culture mérite, il faut que les autorités la lui donnent », a soutenu serge Coulibaly.
Madame Konaté et ses enfants
Notons que plusieurs personnalités sont venues rehausser l’image de l’évènement culturel. Entre autres, les représentants du Haut-commissaire de la Comoé, du DG du CHR de Banfora, le Docteur Sagnon, promoteur du maquis les « deux rôniers » et promoteur culturel, Michel Soulama, promoteur culturel à Niangoloko.
Après 8 éditions, le promoteur s’est voulu reconnaissant aux membres du jury pour leur résilience à ses côtés et une mention spéciale a été faite aux VDP et aux FDS qui luttent sur le front.
Sié Yacouba Ouattara
Wangola Médias.
