Cours du soir le Partenaire (CPP) : des anciens bacheliers apprécient.
L’occasion était presqu’inespérée ce 20 janvier 2025. En effet, venue à la rencontre de Clément Kaboré, fondateur des cours privés le partenaire (CPP), nous sommes tombés sur une délégation d’anciens élèves de l’établissement qui ont pu décrocher leur BAC. Leur objectif était de prendre les nouvelles des cours du premier trimestre et encourager les candidats en pleine préparation pour la session 2025 du baccalauréat. Les mots d’encouragement du doyen du groupe de ces anciens bacheliers du CPP seront à coup sûr salutaire pour ces candidats qui veulent se donner une seconde chance d’acquérir des connaissances, voire, l’obtention du premier diplôme universitaire. Parmi la délégation, dame Hébié Salimata, enseignante et E K, un élément des FDS. Après près de 20 ans, ce dernier s’est inscrit pour le BAC qu’il a décroché en 2024.
Madame Hébié Salimata (enseignante) : je suis venue au CPP juste pour avoir le BAC. C’était mon objectif. J’avais arrêté les cours en 1998 et je suis allée me marier. C’est après que j’ai compris qu’il fallait que j’ai le BAC. Je suis venue au CPP et lorsque j’ai vu le fondateur, il m’a fait savoir qu’il fallait que j’aille reprendre la classe de première. J’ai dit non, il n’y a pas question, il faut que j’aille directement en terminale et je l’ai rassuré que je serai parmi les meilleurs élèves. Je me suis donc inscrite en terminale sachant que pour réussir c’est l’assiduité, la ponctualité et le don de soi et c’est ce que j’ai fait. Et même que lorsque j’étais fatiguée, je venais. Je faisais tout pour suivre le programme et mon objectif a été atteint puisse que j’ai décroché mon BAC.
Aujourd’hui le BAC me profite beaucoup car sans ce diplôme on est un peu limité. En voulant obtenir le BAC j’ai appris beaucoup de choses. J’ai appris à connaitre le commentaire composé, j’ai appris à connaitre beaucoup d’œuvres que je ne connaissais pas en français et j’ai réveillé aussi mon anglais. Sur les mathématiques, j’avais oublié beaucoup de choses et cela m’a beaucoup aidé même dans la vie. Tout ce que je peux dire aux élèves c’est qu’ils ont la capacité. Tout le monde peut réussir dans la vie, si l’on se donne au travail, si l’on est assidu et l’on participe aux cours, on effectue les exercices comme les professeurs le demandent.
EK (FDS) : Je suis un ancien élève du CPP de la promotion de 2024. Nous avons pu valider le baccalauréat et je vous avoue que c’est un diplôme qui est vraiment utile. Nous qui sommes dans le milieu professionnel, ça nous permet vraiment d’améliorer notre performance au niveau du service et il nous ouvre également d’autres opportunités pour avancer.
Aussi le BAC nous ouvre les portes de l’université pour pouvoir continuer les études et de pouvoir préparer une reconversion même à la fin de la carrière. Donc je peux dire que ce diplôme est plus qu’utile pour moi, il m’ouvre beaucoup de portes. C’est aussi une fierté pour moi et une occasion de pouvoir insuffler une dynamique de combativité, de persévérance à mes enfants et à tous ceux qui me fréquentent ou qui me côtoient.
Maintenant, comme secret de réussite, je dirai qu’on ne peut pas réussir sans le travail. Ce n’est pas possible. Nous sommes dans le milieu professionnel certes, mais nous nous sommes fixés des objectifs et nous nous sommes mis au travail. Je pense que c’est ça qui a fini par payer. Il y a l’assiduité au niveau des cours et étant déjà professionnel, c’est difficile parfois d’avoir le temps pour lire les leçons comme les autres élèves.
Mais le fait d’être assidu dans les classes cela permet de pouvoir comprendre mieux les cours. Je peux également dire qu’il y a aussi la qualité des professeurs. Au CPP nous avons des professeurs qualifiés, des professeurs certifiés qui sont habitués à l’évaluation des classes d’examen. Si fait que les cours qu’ils dispensent sont des cours de qualité et cela a été un véritable avantage pour nous.
L’un dans l’autre, nous avons pu réussir au baccalauréat grâce au travail et aussi à l’opportunité que le CPP nous a offert. Pour ceux qui mènent déjà une carrière professionnelle ou qui n’ont pas les moyens de pouvoir s’inscrire aux cours du jour ou pour d’autres raisons, ne peuvent pas suivre les cours de jour, c’est aller au CPP. Vraiment je dis merci au fondateur du CPP, merci à l’ensemble des professeurs qui se donnent corps et âme pour que les élèves puissent avoir le niveau et réussir aux différents examens. Je vous avoue qu’ici on n’envie pas ceux des cours du jour parce que c’est la même qualité d’enseignement qui est reçue.
Propos recueillis par Dorlota Dabiré ;
Retranscription Sié Yacouba Ouattara.
Wangola Médias
