Centres de Formation Professionnelle Non-Formelle : la rentrée 2024 officiellement lancée à Koutoura
Le Ministre de l’enseignement de base et de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MEBAPLN), Jacques Sosthène Dingara qui avait à ses côtés son homologue, le ministre délégué aux ressources animales, Amadou Dicko, a lancé officiellement la rentrée 2024-2025 des Centres de Formation Professionnelle Non-Formelle le, le 25 novembre 2025 dans celui de Koutoura, localité située à une quarantaine de kilomètres de Banfora.
La rentrée 2024-2025 des Centres de Formation Professionnelle Non-Formelle au Burkina Faso a été officiellement lancé le 25 novembre dernier à Koutoura, l’une des deux localités du pays qui abrite ce type de centre. En effet, à Dori il existe un autre centre du même type. Il faut dire que le CFPNF de Koutoura est resté fermé depuis 5 ans et cela pour diverses raisons. C’est dire donc que ce lancement officiel de la rentrée 2024-2025 consacre également la réouverture du centre de Koutoura resté fermé durant les 5 dernières années pour diverses raisons.
Jacques Sosthène Dingara durant son discours
C’est donc tout naturellement que les différents intervenants qui se sont succédés au parloir parmi lesquels le chef de terre de koutoura, le Directeur du Centre Seydou Barro et le porte-parole des apprenants Issouf Diallo ont dit toute leur reconnaissance au gouvernement, en particulier au président de la transition le capitaine Ibrahim Traoré et au ministre Dingara. A les entendre, ces personnalités ont fourni d’importants efforts pour que la réouverture de leur soit effective en cette année scolaire 2024-2025.
Selon Jacques Sosthène Dingara, le secteur agricole constitue le premier pourvoyeur d’emplois avec plus de 80% d’actifs dans l’économie que le gouvernement du Burkina Faso. C’est pourquoi dira-t-il, le gouvernement a décidé d’investir dans les métiers sylvo-pastoraux. D’où la création des CFPNF depuis 2009. Le ministre n’a pas manqué d’inviter les apprenants à se mettre tout de suite au travail car le pays entier compte sur eux. « C’est par vous que nous parviendrons à l’indépendance vraie sur tous les plans » a fait noter Jacques Sosthène Dingara.
Cette année, ce sont 110 pensionnaires dont 28 filles et 82 garçons qui sont inscrits dans ce centre. Parmi eux, 23 sont sous l’égide du programme de l’initiative présidentielle pour la formation des jeunes.
Après avoir lancé la rentrée, le ministre a visité les stands d’expositions des pensionnaires du centre
En rappel, le CFPNF de Koutoura offre des formations en agriculture, aux métiers connexes de l’agriculture, en élevage (embouche bovine, ovine, porcine, aviculture), en pisciculture, apiculture, transformation agroalimentaire, plantes médicinales et médecine traditionnelle, en saponification, en confection de grillage et en entrepreneuriat. Ces formations qui durent deux ans sont sanctionnées par le CQP/Fermier Agricole et des attestations. Le PDG de l’entreprise de production d’eau minérale Babali qui était aux côtés du MEBAPLN a annoncé sur place qu’il recruterait les premiers de deux filières à la fin de leur formation.
Go Mamadou TRAORE
Wangola Médias
