Fonctionnement des CEBENF et réouverture des centres d’alphabétisation à Sidéradougou : le DPEPPNF de la Comoé, Mamadou Héma, était en tournée de suivi et d’évaluation
A la faveur de la réinstallation progressive des villages dans la commune de Sidéradougou, les infrastructures d’éducation et d’alphabétisation rouvrent leurs portes au grand bonheur des apprenants. C’est le cas du village de Baté, situé à une quinzaine de kilomètres au nord de Sidéradougou que Mamadou Héma, le DPEPPNF de la Comoé, a visité le 4 avril 2024 dernier. Dans la foulée, il a effectué une supervision au Centre d’Education de Base Non-Formelle (CEBNF) de Sidéradougou sis derrière la mairie.
Pour Mamadou, le retour des services de base devient nécessaire dès que les villageois sont de retour
Après une visite de courtoisie dans les deux CEB de la commune de Sidéradougou, le DPEPPNF de la Comoé, Mamadou Héma accompagné du a effectué une tournée de supervision de la campagne d’alphabétisation de 2024 dans le Centre d’Education de Base Non-Formelle (CEBNF) de Sidéradougou sis derrière la mairie et le centre d’alphabétisation du village de Baté, situé à une quinzaine de kilomètres du centre de Sidéradougou, le 4 avril 2024. Accompagné du chef du Service de l’Education Non-Formelle et de la Promotion des Langues Nationales de la DPEPPNF, Aly Soulama, il s’agissait pour le DPEPPNF d’aller du toucher du doigt les réalités de ces deux structures de formation et d’apprentissage.
L’atelier de mécanique du CEBNF de Sidéradougou
Selon Mamadou Héma, les CEBNF et centre d’alphabétisation font de nos jours l’’objet d’une attention particulière de la part des autorités du MENAPLN. Elles y attachent un intérêt particulier dans la mesure où l’alphabétisation et la formation aux métiers contribuent aux côtés du système classique à la formation intégrale de l’homme. C’est pourquoi, dira-t-il, il était nécessaire qu’après la réouverture de ces structures qui se trouvent dans une zone à fort défi sécuritaire, il effectue le déplacement pour constater de visu la reprise des activités.
Yaya Sidibé, le directeur du CEBNF demande du matériel pour répondre aux besoins des apprenants
Au CEBNF de Sidéradougou, Mamadou Héma est reparti satisfait à l’idée que les encadreurs sont sur place et qu’avec le soutien, ils dispensent aux apprenants les connaissances qu’ils sont en droit d’attendre en mécanique de coupe-coupure. Dans ce centre, le directeur Yaya Sidibé a porté à la connaissance du DPEPPNF que son centre manque de matériel tel les machines à coudre ainsi qu’un bloc moteur récent et une moto. Déjà le CEBNF a bénéficié cette année de l’accompagnement de la mairie qui l’a doté de 4 machines à coudre mais cela insuffisant car, l’idéal pour lui sera de disposer d’une machine à coudre pour deux apprenants. Néanmoins, les apprenants, à l’image de Camille Néya, qui se retrouve à l’atelier de mécanique après avoir abandonné les cours en classe de 6e se satisfait de ce qu’il est en train d’apprendre. Il dit être confiant quant à l’aboutissement de sa formation.
Camille Néya dit être confiant quant à l’issue de sa formation au CEBNF de Sidéradougou
Au centre d’alphabétisation de Baté, localité située à une quinzaine de kilomètres du centre de Sidéradougou, Mamadou Héma a constaté que c’est après le retour des populations qui ne date pas de longtemps, le centre d’alphabétisation fonctionne avec 24 apprenants, toutes des femmes. Aux acteurs de ce centre Reflect, le DPEPPNF Héma a prodigué des conseils pour que la formation qui sera sanctionnée d’une évaluation certificative dans le mois de mai 2024 se termine sous de bons auspices. Il a quitté Sidéradougou avec une note d’espoir car de l’avis des deux CCECB de Sidéradougou, d’autres villages sont en cours de réinstallation, comme celui de Bogoté qui abrite le plus grand CEBNF la province ainsi que des écoles à grands effectifs d’élèves. « Dès lors que les villageois repartent, il faut que les services sociaux de base suivent » a fait noter Mamadou Héma.
A Baté, le centre d’alphabétisation a rouvert avec le retour de la population
Go Mamadou TRAORE
Wangola Médias
