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Festival Scolaire de Musique et de Danse : le pari de la 7e édition réussi.

Lancée le 3 Mars 2024, les rideaux sont tombés ce 23 Mars 2024 sur la 7è édition du Festival de Musique et de Danse (FESCOM-D) de Banfora initiée par l’Association des Jeunes pour le Renouveau Culturel des Cascades (AJRCC). C’est la salle polyvalente de Bounouna, secteur no9 de Banfora qui a servi de cadre à cette finale qui a mis aux prises dans plusieurs disciplines culturelles, les scolaires et les étudiants de Banfora. C’était devant plusieurs centaines de tout-petits et de jeunes dans la salle polyvalente qui a refusé du monde.

« Résilience scolaire face aux défis sécuritaires et identitaires : La culture gage de cohésion sociale et de paix », c’est sous ce thème que s’est tenu la 7è édition du FESCOM. La salle polyvalente de Bounouna a refusé du monde à l’occasion, d’où la satisfaction du promoteur culturel, Serge Coulibaly. L’objectif du FESCOM, selon lui, est de promouvoir la culture au sein des établissements scolaires de la ville de Banfora. « Qui parle de culture, parle aussi de connaissances et aussi d’instructions », a soutenu le promoteur pour qui, cela permet aussi aux enfants d’apprendre à travers les sensibilisations qui se font. « C’est à l’honneur même de notre système éducatif », précisera-t-il.

La salle polyvalente de Bounouna a refusé du monde

Au lancement, ils étaient au total 36 candidats à rivaliser sur scène dans plusieurs catégories. Il s’agit du slam, de l’art vestimentaire moderne pour les candidats à la maternelle, le primaire et les adolescents. L’art vestimentaire traditionnel a été aussi au menue pour les mêmes tranches d’âge ainsi que le Play-back pour la maternelle, les primaires et les adolescents. Après 281 mn de temps de compétition, le jury a proclamé les résultats suivants : En art vestimentaire pour adolescents, Sawadogo Sayouba a ravi la première place avec une moyenne de 15,33/20. Pour la maternelle, c’est Traoré Amina Chaïna qui a eu la plus forte moyenne avec 14,66/20 et pour les primaires, Koné Madina avec une moyenne de 14/20 a ravi la première place.

Le promoteur, Serge Coulibaly s’adressant aux festivaliers

En playback maternelle, Koné Faïssal s’est classé en tête avec 13,66/20, chez les primaires c’est Dembelé Moussa Rachid qui est arrivé en tête tandis que Yamoégo Nafissatou chez les adolescents s’est classée première avec une moyenne de 16/20. Enfin en Slam, c’est Akapo Roméo, qui a su séduire le jury avec une moyenne de 14/20.

En slam le premier prix a été la somme de 30 000f plus des gadgets, 50 000f plus des gadgets en art vestimentaire adolescents, 45 000f plus des gadgets pour la maternelle ainsi que les primaires. En playback, les premiers au primaire et chez les adolescents ont empoché chacun la somme de 50 000f plus des gadgets et à la maternelle, le premier prix a été de 45 000f plus des gadgets. Notons que ce sont les 3 premiers de chaque discipline qui ont été primés avec des sommes allant de 50 000f à 10 000. Tous les lauréats ont reçu des gadgets.

Pour avoir réussi le pari de cette 7è édition, Serge Coulibaly a tenu à remercier des personnalités qui se sont affichées avec lui. Il s’agit du Patron de l’édition, l’honorable député Djakalia Koné, de l’honorable Pr Abdoulaye Soma, Président, des parrains Michel Dibahai Soulama, Aziz Abdoul Tiemtoré, (tous des promoteurs culturels) et Imilo Lechanceux, artiste musicien. Il s’est agi aussi de Soungalo Koné, PDG de Bomba Techno, Bakary Traoré, Oumar Barro, Yacouba Barro, PDS de Banfora. Pour cette édition qui s’achève, Serge Coulibaly n’ a pas manqué de remercier les membres du jury pour leur abnégation et les responsables d’établissements de la ville de Banfora, les FDS et les VDP de même que le comité d’organisation.

Parents et enfants ont voulu être témoins de l’événement

« Nous sommes à l’apothéose. Tout qui est bien qui finit bien. Au commencement nous ne savions pas que nous serions là aujourd’hui. Donc je suis content, je suis reconnaissant envers Dieu », dira le promoteur du FESCOM 7, qui reconnait la situation compliquée du pays et qui n’est pas sans impact sur plusieurs domaines dont la culture et le FESCOM. Il y a donc, beaucoup de difficultés dans les établissements et « ce que je vais dire particulièrement aux chefs d’établissements, c’est bien de nous permettre de venir dans vos établissements pour essayer de voir qui sont ceux qui veulent participer. Mais c’est bien aussi que vous aussi chefs d’établissements, vous puissiez voter un budget pour que les enfants puissent s’imprégner de notre culture », a plaidé Serge Coulibaly. En fait, beaucoup d’élèves qui ont participé à l’édition 7, l’on fait sur leurs propres moyens. Ce ne sont pas les établissements qui ont financé et au promoteur de fonder sa conviction que sans la culture personne ne vie en réalité.

Au nom des parrains, Michel Dibahai Soulama, a tenu à encourager le promoteur culturel du FESCOM et a invité les partenaires et autres sponsors à soutenir vaille que vaille cette initiative noble pour la région des Cascades.

Sié Yacouba Ouattara.

Wangola Médias.

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