La balade du griot : une bagarre entre deux parents d’élèves fait une fracture.
La rentrée des classes est effective sur toute l’étendue du territoire national au Burkina Faso. Reste le démarrage effectif des cours et certains parents mettent le petits plats dans les grands. A la recherche de places ou pour l’achat des fournitures scolaires ils courent dans tous sens. Cela, après que certains aient attendu que leurs progénitures leurs envoient la liste officielle des fournitures de l’établissement.
Le griot est aussi parent d’élève et n’a pas échappé à ces « tracasseries » de la rentrée scolaire. Un véritable casse-tête chinois. Pendant qu’il était lui aussi dans les courses de la rentrée des classes, le griot a appris une affaire rocambolesque autour d’une association de parents d’élèves (APE) d’un établissement de la place à Banfora. Cela n’a pas été une surprise pour lui, car, chaque année, les bruits ne manquent jamais au sein de ces structures sensées accompagner la bonne marche des écoles pour non seulement le bonheur des scolaires, de l’Etat et de certains responsables d’établissements.
En effet, très souvent, les positions sont tranchées au regard de certains enjeux liés à ces APE. Des parents d’élèves révoltés faces à certaines pratiques, veulent en découdre en voulant voir clair dans la gestion de ces APE. Ou bien ils veulent simplement le renouvellement du bureau qui s’éternisait aux affaires au-delà de son mandat et gérant les affaires de l’APE dans une opacité indescriptible.
Très souvent, les choses tournent au vinaigre avec un renouvellement de bureau dans le forceps. Ce fut le cas récemment dans cette école où après une douzaine d’années, des velléités de changements se sont manifestées. Selon les indiscrétions faites au griot en balade, le renouvellement de ce bureau APE se serait déroulé en fonction des rapports de force mais, visiblement, la tension n’a pas baissé d’un iota entre certains acteurs.
En effet, se regardant sûrement en chiens de faïences, le pire s’est produit entre deux acteurs très passionnés sur la question. S’étant rencontrés fortuitement dans un maquis de la place, la question de leur APE s’est invitée dans les échanges qui ont tourné court. Les deux hommes en sont arrivés finalement aux mains. Malheureusement, l’un d’eux s’en est sortie avec une fracture au bras.
C’est avec désolation que le griot a pris connaissances de cette triste situation. Et c’est en voulant en savoir d’avantage auprès de ses proches que le griot se rendra compte que la victime faisait partie de ses relations. Celle-ci a rassuré qu’après les soins qu’elle poursuit toujours, que tout allait bien.
En apprenant cette affaire rocambolesque qui nécessitera forcément une période d’invalidité pour la victime, le griot a regretté le fait qu’au lieu que les belligérants restent dans un combat d’idées, ils aient franchi le pas pour un tel pugilat. Pour le griot il faut une gestion responsable des fond de l’APE, fruits des cotisations des membres et un respect scrupuleux des textes qui les régissent. C’est en cela que des crispations pourraient être évitées.
Wangola Médias