La balade du griot : un changement au niveau des modalités du retrait des diplômes du CEP dans une CEB de Banfora crée la polémique
Dans ces balades vespérales de ce 31 septembre 2023, les oreilles indiscrètes du griot, qui avait mis le cap sur le côté Sud-est de Banfora, ont entendu par mégarde, les propos d’un groupe d’enseignants et de parents d’élèves qui débattaient de la nouvelle formule voulue par certains responsables au sujet du retrait des diplômes du CEP de la session 2023. Cette nouvelle version, à entendre ces acteurs, voudrait que les directeurs d’écoles se rendent à l’inspection et qu’ils y retirent lesdits diplômes en versant auparavant les frais y afférents. Une fois ce préalable accompli, ils amèneront les diplômes à l’école et c’est à partir de ce moment que les élèves pourront venir les chercher en contrepartie du prorata par personne que le directeur aura versé. Pour eux c’est comme si le directeur se devait de préfinancer le retrait des diplômes.
Du coup certains imaginent le scénario où il faille inclure les frais de retrait des diplômes dans ceux des dossiers afin qu’une fois l’élèves admis, son diplôme, une fois prêt, soit acheminé dans son école d’origine. Là encore, les défenseurs de cette stratégie se sont vite heurtés à l’hypothèse où l’enfant n’est pas reçu à son examen. Que fait-on de l’argent qu’il a payé ? parmi le groupe, certains ont estimé que si c’est pour s’assurer que tous les diplômes seront retirés, les frais y afférant peuvent toujours être verser à l’avance, par exemple en même temps que les autres frais de dossier de l’examen. Mais seulement, ces frais sont gardés au niveau de l’école de sorte qu’après les résultats, seule la part de ceux qui sont admis est versée à la CEB par le directeur pour le retrait des diplômes.
L’un dans l’autre, la nouvelle stratégie, annoncée par ladite CEB, qui tranche d’avec l’ancienne ne semble pas rencontrer l’assentiment des enseignants car, pour eux, c’est tout comme si le directeur devait préfinancer le retrait des diplômes. Certes la somme est fixée 200 F, mais rapportée au nombre d’élèves de CM2 d’une école, cela représente une certaine manne financière pour un directeur d’école. De plus, s’interrogent d’autres, au cas où le directeur venait à être affecté, comment entrera-t-il en possession de la somme qu’il aura préfinancé pour retirer les diplômes ? toutes ces questions sont restées sur la table de discussion. Ces enseignants, après analyse, préfèrent de loin l’ancienne formule. Celle qui consiste à encaisser au préalable l’argent auprès des élèves et à effectuer le versement à une période bien déterminer avant de récupérer les diplômes.
Wangola Médias