Le griot était, il y a quelques jours, dans la ville de Niangoloko pour une visite familiale. Avec la situation sécuritaire qui sévit dans cette commune, le griot qui a une bonne partie des membres de sa famille parmi les personnes déplacées interne qui ont trouvé refuge dans cette ville. Quoi de plus normal qu’il se fasse un devoir confraternel d’aller s’enquérir de leurs nouvelles et du même coup les soutenir dans cette dure épreuve. Nous le savons tous, se retrouver subitement PDI n’est pas souhaitable.
Une fois arrivé dans cette belle cité frontalière, c’est en empruntant la voie bitumée qui passe devant la mairie et la maison des jeunes que le visiteur du jour a fait un constat assez amer. Le caniveau au niveau de cette voie, juste devant la maison des jeunes est en partie ensablé avec non seulement de l’eau qui stagne à l’intérieur mais aussi une énorme quantité de déchets dont des bouteilles en plastique. Ce qui a le plus surpris le griot, c’est que cela se situe face à la mairie et qu’en plus, rien n’est entrepris pour résoudre le problème, c’est-à-dire enlever ces déchets encombrants. La commune de Niangoloko ne dispose-t-elle pas d’une brigade verte ? Le griot s’est dit intérieurement que peut-être que cette brigade qu’on trouve dans certaines villes n’existe pas dans la cité de Santa. Il s’est aussi dit que peut-être avec la situation sécuritaire qui a poussé des milliers de personnes à se réfugier dans la ville, les autorités sont plus préoccupées à trouver des solutions pour ces PDI et à aussi sécuriser la commune. Elles donc peut-être reléguer l’entretien de la voirie au second plan. Comme on le dit souvent, il faut parer au plus pressé. N’est-ce pas ?
Tout compte fait, le griot pense qu’il faut trouver une solution car de l’eau qui stagne peu favoriser la prolifération du paludisme au sein de cette population niangolokolaise devenue très nombreuse ces derniers temps. De l’avis du griot, si les autorités municipales sont occupées et peut-être même débordées par les problèmes de la ville, la jeunesse de Santa pourrait se mobiliser pour aider dans les opérations de curage de caniveaux. L’un dans l’autre, c’est dans la solidarité et avec l’apport de tous que des solutions efficaces seront trouvées pour triompher face à nos défis.
Wangolā Médias