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Soutenance de mémoire : Daouda Soma IEPENF obtient la note de 17 sur 20 avec la mention très bien

Le 4 juin 2024, Daouda Soma a brillamment soutenu sa thèse de mémoire de fin de cycle Inspecteur de l’enseignement Primaire et de l’Education Non Formelle (IEPENF) à l’Ecole Normale Supérieure de Koudougou. Comme thème, il a conduit se recherches sur un thème d’actualité et préoccupant qu’est : « Performances scolaires et indiscipline des élèves dans la circonscription d’éducation de base de Banfora 2 : approche de solutionnement » L’impétrant était face à un jury présidé par Dr Coulidiaty Hervé, qui avait comme vice-président, l’inspecteur Robert Simporé et Dr Soumaïla Ouédraogo comme directeur de mémoire. Il a obtenu la note de 17 sur 20 avec la mention très bien.

Devant ce beau monde, Daouda Soma du haut de ses 30 années de carrière dans l’enseignement dit avoir fait le constat que la question de l’indiscipline est assez préoccupante de nos jours dans nos écoles. Très souvent, soutient-il, les effectifs sont élevés dans les classes. Ce qui engendre un souci de maintien de la discipline. « Qui parle de large effectif, évoque naturellement le rassemblement d’enfants de différents caractères. On y trouve des turbulents et des moins turbulents » fait-il noter tout en reconnaissant qu’on peut certes rencontrer des cas d’indiscipline dans les classes à effectif réduit. Seulement, le problème est assez pointu dans les classes à grand effectif, dira monsieur Soma, surtout avec le contexte sécuritaire que nous vivons et qui a engendré le déplacement massif d’élèves de certaines localités vers d’autres.

17 sur 20 c’est cette note, assortie de la mention très bien, qui a sanctionné le travail de l’impétrant Daouda Soma

Pour l’impétrant Daouda Soma, l’indiscipline a des conséquences fâcheuses et certaines sur le rendement des enfants à l’école. « Elle engendre la perturbation des cours, et impacte négativement sur les performances scolaires. C’est un constat amer qui se fait dans nos écoles et de plus en plus le problème s’exacerbe et devient préoccupant. C’est la raison pour laquelle nous l’avons retenue pour apporter notre contribution à sa résolution ». A entendre, Daouda Soma, les cas d’indisciplines sont légions. A titre d’exemple, il rappelle le mauvais souvenir qui s’est produit dans le CEG de Boussara, un village de la commune rurale de Tiéfora dans province de la Comoé. Pour rappel, il faut savoir à ce sujet que c’est en mai 2023 que les élèves ont franchi le rubicon en pourchassant leur éducateur qu’ils ont fini par rattraper puis, molester.  Il s’est également inspiré du cas du lycée Philippe Zinda Kaboré où les élèves sont allés saccager l’un des plus grands établissements de notre pays. Le cas de Niangoloko n’est pas passé sous silence. Assez frappants, les actes d’indiscipline des élèves de cette localité reviennent chaque année comme un phénomène périodique.

C’est devant un jury présidé par Dr Coulidiaty Hervé que Daouda Soma a défendu la thèse de son mémoire

Pour Daouda Soma, la solution à ce problème est multidimensionnelle. « En tant qu’enseignant, nous disons que l’éducation est la base de tout. De ce postulat, nous souhaitons que l’Etat prenne ses responsabilités, en termes d’éducation des masses, en sensibilisant les populations à travers les médias, les réseaux sociaux ». Daouda Soma se dit convaincu qu’en développant régulièrement des thèmes en rapport avec la discipline et le civisme sur ces canaux, cela pourrait contribuer à assagir nos enfants. Au niveau des écoles, il faut, selon l’impétrant, que l’enseignant lui-même donne le bon exemple. « On a constaté que l’attitude de certains enseignants est aux antipodes de cette vertu qu’est la discipline. Cela influence négativement les élèves ». Daouda Soma estime que si cela est pris en compte, les cas d’indiscipline diminueront considérablement dans nos écoles. Aux parents, il a fait des recommandations en leur demandant d’être proches de leurs enfants, de se soucier de leur formation à l’école. « On a constaté que d’une manière générale les enfants sont laissés à eux-mêmes. Les parents sortent le matin pour leurs occupations quotidiennes et quand les enfants ne sont pas à l’école ou dans un centre d’éveil, il est laissé à lui-même et en grandissant dans ces conditions, cela va se sentir dans son éducation » a-t-il dit.

Daouda Soma a esquissé des pistes de solutions qui ont convaincu le jury

Le jury a accueilli favorablement le thème et salué les efforts de recherche ainsi que les solutions que le désormais IEPENF a apportées à cette problématique de l’indiscipline dans nos écoles. « C’est un thème d’actualité et le sujet est assez préoccupant » ont reconnu les membres du jury qui après félicitation, ont sanctionné la production de Daouda Soma par la prestigieuse note de 17 sur 20 avec la mention très bien.

Go Mamadou TRAORE

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