Sortie des contrôleurs de prix : sale temps pour des commerçants véreux et vivement que règne la veille citoyenne.
Finies donc les multiples sorties de sensibilisations des équipes de la brigade mobile de contrôles économiques et de répressions des fraudes (BMCRF). C’est ce qu’ont appris les Burkinabè ce 17 janvier 2025 dans la capitale, Ouagadougou, après une descente sur le terrain des contrôleurs. Le spectacle était assez poignant voire surréaliste en ce début de la deuxième décade de janvier 2025 : des employés expulsés, des boutiques scellées à double tour devant le regard impuissant de leurs propriétaires. Leur péché mignon ? Le nom respect des normes fixées sur les prix appliqués aux clients. A travers leur sortie inopinée, les différentes équipes qui ont bouclé la capitale tombaient des nues en constatant toujours le non-respect des normes fixées sur le prix de certains produits de première nécessité. Pour ne citer que ces exemples, allègrement, le paquet de sucre de la SN-SOSUCO était vendu au prix de 1000f au lieu de 800f comme officiellement fixé et le savon n°2 de la SN-CITEC vendu à 500f au lieu de 400f comme prix officiel.
Malgré les multiples sorties de sensibilisation des équipes de la BMCRF à renfort de couvertures médiatiques, il se trouvait des commerçants au Faso incrédules, faisant la sourdre oreille et agissant à leur guise. Cela dans l’insouciance des conséquences de leurs actes sur la vie chère. Pourvu qu’ils encaissent le maximum de profit. Sur le carton de sucre de la SN-SOSUCO, la rondelette somme de 5000f constituait la marge bénéficiaire de ces boutiquiers indélicats. Sur le carton de savon, la marge bénéficiaire sera de 2400f.
Ces prix ne sont pas conformes à la règlementation, diront les contrôleurs qui sont passées à la vitesse supérieure en scellant ces commerces. Désormais, il en sera ainsi en 2025 ont prévenu les contrôleurs des prix.
Au cours de ce contrôle inopiné, le BMCRF a procédé à la fermeture de certaines boutiques
Ouf, la récréation est enfin terminée, pourrait-on s’exclamer. Du reste, ce n’est pas une surprise car le gouvernement Burkinabè avait prévenu. Mais tout continue de se passer comme si, la fin de la récréation ne concernait que les autres ou du moins, l’on attend de voir le maçon, pardon, le gouvernement au pied du mur.
Il va s’en dire qu’en vendant les produits de première nécessité au-delà des normes fixées, l’on contribue d’une manière ou une autre à renchérir les conditions de vie des populations qui ploient déjà sous le coup de l’effort de paix volontairement soutenu à bout de bras.
Après les premiers cobayes tombés dans la nasse des contrôleurs de la brigade de contrôle des prix, l’onde de choc devra finir d’avertir les contrevenants à la peau dure de la surenchère au Faso. Avis donc à tous ces commerçants irrespectueux de la réglementation nationale de fixation des prix.
Fort heureusement, les équipes de la BMCRF n’ont pas lancé un mot d’ordre simultané sur l’ensemble des localités du pays et avec cette baraka, les contrevenants auront le temps de regagner les rangs.
A défaut, un jour ou l’autre, ils auront leur tour dans la nasse de la repressions promise en 2025 au grand bonheur des consommateurs qui espèrent surtout que ces contrôles ne soient pas comme un jeu du chat et de la souris. Dès que les équipes de contrôles tourneront le dos, ce ne soit malheureusement le retour de la pratique des prix hors normes.
Toutefois, la lutte contre l’incivisme des prix ne saura être la seule responsabilité des équipes du ministère du commerce et des numéros de téléphone circulent pour les différentes alertes contre les invétérés contrevenants.
Pourvu que cette mayonnaise qui serait d’un grand apport dans le contrôle des prix prenne pour une meilleure maitrise de la lutte contre la vie chère.
Wangola Médias.