Réussite aux examens scolaires : le camp « Success Together » de l’Abbé Bingo fait l’unanimité scientifique.

Il ne se limite pas aux études théologiques. Il excelle dans l’enseignement où, doctorant, il vient de publier un article scientifique au CAMES. L’Abbé Bingo Kiswinsida Alexandre, puisse que c’est de lui il s’agit, est ordonné prêtre en 2005 dans le diocèse de Banfora. Curé de la paroisse Saint Luc et proviseur du Lycée privé catholique Saint Luc de Banfora, l’Abbé Bingo est titulaire d’une licence en Sociologie du développement en 2015 (UCAO/UUB), d’un Master of Arts en théologie en 2024(Domuni Universitas-Toulouse), d’un Master en sciences de l’éducation en 2021 (IFRISSE-Ouagadougou). Actuellement doctorant en 3ème année en psychologie de l’éducation à ED-DESSLA-Mali, il vient de publier en ce mois de septembre 2025 dans la revue Infundibulum scientific, un article portant sur le camp d’étude « success together. Un camp qui fait ses preuves dans la réussite des candidats aux examens du BEPC et du BAC. Wangola Médias est allé à la découverte de cette théorie pédagogique qui devra peser lourd dans le succès des candidats aux examens au Burkina, voir dans la sous région.

Pour qu’un établissement soit classé performant, il faut qu’il essaie de mettre ensemble plusieurs facteurs de la réussite
Comment se prépare la rentrée scolaire 2025-2026 au Lycée Saint Luc de Banfora ?
Nous préparons tout doucement la rentrée scolaire. Nous avons déjà fait quelques tests au niveau de la 6è et de la seconde. Maintenant c’est la préparation matérielle que je suis en train de faire pour bien aborder la rentrée scolaire.
Depuis sa création votre lycée séduit tout le monde par vos résultats scolaires. Dites-nous quel est votre secret ?
En faite de secret, je pense que quand on parle d’un établissement performant, qui peut faire de bons résultats, il y a beaucoup de facteurs. Les gens aiment se concentrer sur un seul facteur pourtant, la réussite est transversale. Pour qu’un établissement soit classé performant, il faut qu’il essaie de mettre ensemble plusieurs facteurs de la réussite. Et parmi les facteurs de la réussite, on les appelle les déterminants de la réussite scolaire de façon scientifique. Parmi ces différents déterminants, il y a l’effet du statut socio-économique, l’effet de l’organisation de l’établissement, l’effet de la qualité des enseignants, la qualité du climat scolaire, les aptitudes individuelles de l’apprenant etc… Je pense que c’est tout ça qu’il faut réunir pour pouvoir parler d’un établissement performant et constant. Au Lycée Saint Luc de Banfora, nous essayons de mettre beaucoup de discipline, tant au niveau des professeurs que des élèves. Dans le contexte de la discipline qui est un déterminant important, beaucoup de choses se font dans le sens de la performance. Je résume le projet éducatif de Saint Luc de Banfora à la devise « L’amour du travail dans la discipline et la persévérance ». Ce sont ces concepts qui font la réussite de notre établissement.

« Il y a beaucoup de camps d’études, je ne suis pas l’inventeur des camps d’études. Mais le contenu que j’ai donné au camp d’étude Success Together est particulier et il est le seul ».
Certainement c’est cette expérience qui vous a conduit à faire une étude pour apporter votre contribution dans la réussite scolaire. Parlez nous de votre Thèse dont les résultats ont été publiés dans une revue scientifique cotée du CAMES. Quelles ont été vos motivations ?
L’article a été écrit dans le cadre d’un cursus académique. Je suis en troisième année de thèse et bientôt ça va être la soutenance. Donc l’article a été publié avant la soutenance. La petite histoire que je vais d’abord vous racontez est lorsque les élèves de Saint Luc ont commencé à performer depuis les premiers candidats au BEPC en 2012, ensuite en 2019 pour le BAC, ils ont gardé une performance constante. J’ai entendu beaucoup de suspicions et les plus superstitieux disaient que l’Abbé a un pouvoir magico-spirituel. Les plus malveillants ont dit que les élèves de Saint Luc ont le pétrole. Cela m’a fait beaucoup sourire et j’ai pris cela du bon côté. Mais les gens cherchent à savoir qu’est-ce qui fait pour que nos élèves soient performants. Alors, l’idée m’est venue de faire une étude scientifique sur un des déterminants de la réussite scolaire surtout aux examens. Et c’est le camp d’étude que j’ai nommé « Success Together », qui veut dire réussir ensemble. C’est un déterminant très important et ce camp d’étude a été organisé dès les premiers candidats. Il y a beaucoup de camps d’études, je ne suis pas l’inventeur des camps d’études. Mais le contenu que j’ai donné au camp d’étude Success Together est particulier et il est le seul.
Quelle est la particularité de votre camp Success Together ?
C’est un cocktail d’activités psycho-spirituel et pédagogique qui prépare et accélère la dynamique motivationnelle de l’élève à l’orée de l’examen et il performe. L’article a été écrit pour que cette pratique soit théorisée scientifiquement. Le camp dure 3 à 4 semaines au maximum avant l’examen. Dans ce camp, il y a 4 étapes importantes. Il y a les activités inaugurales, les activités post-inaugurales, les activités de l’avant-veille et enfin, les activités de la veille. Le candidat est préparé depuis sa rentrée pour le camp qui se fait dans un internat général où le candidat est retiré de sa famille. Pas de portable, pas de contact et il est là pendant 4 semaines à subir un certain nombre d’activités qui jouent sur sa motivation. Le jour du début du camp, commencent les activités inaugurales le soir à partir de 16h où les parents accompagnent les futurs brevetés ou bacheliers. Nous les accueillons, nous les installons et il y a une grande rencontre qui suit dans la grande salle communautaire. Pendant cette rencontre, il y a trois grandes activités à savoir le discours inaugural du proviseur qui met les enfants dans un climat de confiance en utilisant les techniques de la programmation neurolinguistique où je montre à l’enfant devant ses parents qu’il est capable de réussir.

Juste après ce discours, il y a la cérémonie de la transmission de la flamme de l’excellence. Une cérémonie très symbolique qui joue sur le sentiment d’auto-efficacité qui est un principe d’un grand pédagogue qui a développé cette théorie. Il s’appelle Albert Bandura, un américain. Ce principe montre que si l’enfant a la perception qu’il peut faire quelque chose, il a tendance à produire cela. Pendant cette cérémonie, les candidats se mettent devant et on allume une grande bougie qui symbolise l’excellence collective. Cette bougie est allumée par un candidat qui a déjà eu son examen, le BAC ou le BEPC. C’est très important en symbolisme et c’est ce qu’on appelle l’expérience vicariante. C’est-à-dire que quand quelqu’un a réussi quelque chose et fait un geste à quelqu’un qui doit faire la même chose, ce dernier a tendance à croire qu’il va reproduire la même performance. Un lauréat de la promotion passée allume donc cette grande bougie et les autres candidats tiennent des petites bougies. Le chef de classe avec sa petite bougie, prend de la flamme de la grande bougie qu’il partage à chaque candidat devant les parents. La petite bougie symbolise la réussite individuelle. Lorsqu’il finit de partager la flamme, on entonne l’hymne de l’excellence. Un hymne qui est exécutée solennellement et qui dit que le succès se mérite et que cette promotion doit tout faire pour tenir la flamme de la réussite haute. Après l’exécution de cet hymne, nous mesurons à la fin de la cérémonie ce qu’on appelle leur sentiment d’auto-efficacité. Près de 100% des candidats sont persuadés qu’ils réussiront à leur examen toujours devant les parents. Ensuite, une cérémonie de bénédiction des parents a lieu et nous faisons appel à deux parents, un homme et une femme. Des personnes âgées qui au nom de tous les parents, bénissent les candidats pour que le camp se passe bien. Les candidats se mettent à genoux et les parents les bénissent. Trois chants de motivation suivent ces bénédictions pour dire aux parents qu’ils ont reçu les bénédictions, et ensemble ils vont atteindre leur objectif. C’est après que les parents rentrent chez-eux et ils ne verront plus leurs enfants que la veille de l’examen.
Après le départ des parents quel sort est réservé aux candidats du camp Success Together ?
Je reste avec eux et je leur donne le programme du camp en détail. Ce programme est très important. Il est fait de telle sorte que du lever au coucher du soleil, soit on étudie, soit on se repose ou on mange. La journée commence à 5h. Dès 5h30 ils font le petit déjeuner, à 5h45 c’est l’étude personnelle jusqu’à 8h. On profite du matin pour mémoriser et à partir de 8h c’est le temps de révision avec les professeurs. À partir de 10h, les candidats reprennent l’étude personnelle jusqu’à 12h. Ils mangent et le repos obligatoire suit jusqu’à 13h45. À 14h, ils recommencent l’étude personnelle, la révision des formules et à 16h, ils travaillent en famille. Pas en groupe mais en famille : une notion importante sur laquelle j’insiste et qui fait une spécificité à Saint Luc. Ici, on ne travaille pas en groupe car le groupe, c’est la concurrence et il est anonyme. À Saint Luc, nous avons exploré la notion pédagogique de la famille en faisant appel à se réfèrent culturel africain, parce que la famille veut dire beaucoup de choses. Une famille est constituée de deux parents, papa et maman qui ont des enfants à haut potentiel intellectuel complémentaire, scientifique et littéraire. Les parents ont une autorité et les enfants ne dépassent pas 6. Les enfants sont des élèves moyens et faibles. Ces gens travaillent tous les soirs de 16h à 18h.

À 18h, c’est l’EPS, le sport collectif jusqu’à 19h. A 19h on se douche et de 19h45 jusqu’à 23h, nous faisons les exercices par familles pendant 4 semaines. Les activités inaugurales se terminent avec la signature d’un contrat où chaque élève passe devant le proviseur où il s’engage à respecter scrupuleusement le règlement du camp, faute de quoi, il accepte de prendre ses bagages pour rentrer à la maison. Dès qu’ils signent ce contrat, le camp a commencé. Il faut ajouter que tous les weekends, le samedi à partir de 23h30 on fait le show ici. Les candidats déposent leurs cahiers, je fais le DJ avec des chants de motivation, ils se sapent et ils dansent pour évacuer le stresse de la semaine. C’est tous les samedis jusqu’au dernier samedi. Il y a maintenant les activités de l’avant-veille de l’examen qui constituent une journée de jeûne et de prière. Quelque soit ta religion. Nous savons que le jeûne est une contrainte que l’être humain se donne en échange d’une grâce qu’on demande à Dieu. Ceux qui ne peuvent pas, on jeûne pour eux, musulmans comme chrétiens. Le soir on fait la rupture du jeûne ensemble et chacun va prier. La veille de l’examen, on range tous les cahiers et il y a une cérémonie de réconciliation où on se demande pardon pour aller à l’examen le cœur libre. Après nous entamons la marche dans la campagne où on essaie d’aller se balader en brousse pour vraiment se ressourcer au contact de la nature. Parfois on va se baigner dans une rivière et on revient à 12h. Il y a ensuite un apéritif festif avec les professeurs où je paie des jus et je demande aux professeurs de faire du coaching et le langage est bien ciblé. Les professeurs les rassurent en leur disant ce qu’on a fait on ne peut pas ne pas réussir, célébrons la victoire. C’est après cette séance que les parents qui ont quitté depuis l’activité inaugurale, reviennent. Il y a une première séance de bénédiction individuelle où chaque parent prend son poulain dans la cour de l’établissement et ils échangent comment le camp s’est passé et ils les encouragent. À partir de 16h, nous repartons dans la salle pour la rencontre communautaire, pour la bénédiction finale des parents. Je fais le point du camp, tout s’est bien passé et ils font les bénédictions pendant que les enfants se mettent à genoux et ils demandent pardon en faisant recours à nos traditions. Dans nos cultures, Quand un enfant veut faire quelque chose d’important, il a besoin de la bénédiction des parents et de ses ancêtres. Il y a deux parents qui les bénissent et juste après ça, les parents rentrent à la maison. Les enfants restent ici parce que c’est un moment stratégique. Si tu laisses un enfant aller à la maison, tout ce que tu as fait, il peut aller trouver que maman et papa se bagarrent là-bas et tu es au point zéro. Donc ils restent ici et j’amène le bus pour qu’ils aillent regarder leurs places et ils reviennent à partir de 19h. Ils mangent du tôt léger et je les rencontre à 19h30. C’est le moment de leur donner ma bénédiction de prêtre, d’homme de Dieu. Et c’est la dernière activité qui marque la fin du camp et ils vont dormir dans le silence absolu. Et justement, l’étude que j’ai fait m’a permis de comprendre qu’à chaque moment du camp, de mesurer le sentiment auto-efficacité avant le début du camp en leur demandant au candidat est-ce qu’il est sûr, est-ce qu’il a peur. Avant le camp, 90% des candidats ont peur. Après la séance de la flamme la peur se transforme dans le même pourcentage en confiance et cette confiance est soutenu pendant tout le temps et la veille de l’examen, surtout avec la bénédiction des parents, le sentiment d’auto-efficacité atteint son paroxysme (99 % des candidats sont convaincus d’être déjà admis à leurs examens).

Les candidats tenant les petites bougies, signe de la réussite individuelle
Concrètement, comment votre étude a été menée sur le terrain ?
L’étude a été faite avec 604 candidats. Pas seulement avec ceux de Saint Luc. Nous avons formé pendant l’année scolaire des managers du camp à l’esprit du camp Success Together et on a demandé aux établissements scolaires qui voudraient bien de s’inscrire. Nous avons eu des inscrits de Guimbi Ouattara, la Sainte Thérèse, il y a des élèves d’autre établissements qui ont fait le camp comme à Bérégadougou, Niangoloko et Soubakaniédougou. Nous avons répercuté les mêmes activités dans ces différents camps et nous avons essayé de mesurer la confiance en soit avant le camp, pendant et à la fin. Nous avons regardé en quoi le sentiment d’auto-efficacité impact sur les résultats. Nous avons pris la moyenne annuelle de ces élèves qui ont participé au camp et nous avons comparé à la moyenne qu’ils ont obtenu à l’examen. Nous nous sommes rendu compte que sur les 604 participants, tous ont réalisé une performance. Ça veut dire qu’ils ont une moyenne supérieure à leur moyenne au cours de l’année et plus de 90,56% ont réussi à leur examen. Ce qui démontre que le camp augmente le sentiment d’auto-efficacité et cette confiance en soit fait que l’enfant n’ayant plus peur, n’ayant plus de stress, donne le meilleur de lui-même. Ils ne réussissent pas tous mais l’enfant donne le meilleur de lui-même et on se rend compte que la majeure partie réussie.
Que nous donnent les résultats de cette étude ?
Pour l’étude effectuée avec les 604 candidats pour le BEPC et BAC session 2024, nous nous rendons compte que nous sommes à 90,56% (BEPC et BAC confondu) de taux de reussite par rapport à ceux qui ont fait le camp et ces résultats sont nettement supérieurs aux taux nationaux en 2024(47,19% pour le BEPC au niveau national et 49,01 au niveau régional). Donc, les résultats montrent que quelqu’un qui suit le camp donne le meilleur de lui-même et c’est ça la partie intéressante de l’étude. Elle montre qu’un examen, ce n’est pas l’intelligence seulement, c’est le mental et le psychologique. Lorsque ces deux aspects sont au rendez-vous, le candidat donne le meilleur de lui-même.
Après votre étude, quels sont les conseils que vous pouvez donner aux parents, aux futurs candidats et au monde éducatif ?
Le plus important c’est de se dire que la préparation à un examen de fin d’année, ce n’est pas l’aspect intellectuel seulement. Il y a l’aspect mental et psychologique et je vais jusqu’à dire qu’il compte jusqu’à 80%. Lorsque ces aspects sont au point, le reste peut suivre. Le contraire, c’est le désastre et le conseil que je donne, actuellement, nos enfants arrivent aux examens très jeunes. Donc, la maturité psychologique n’est pas au point pour affronter le stress d’un examen. D’où l’importance de les accompagner. Il faut les accompagner en leur donnant confiance, en leur disant que c’est possible, les mettre dans des conditions où la confiance en soit au rendez-vous. Ce n’est même pas pour un examen seulement mais dans leur vie. A l’approche de l’examen, l’accompagnement psychologique est important. Si l’enfant est laissé à lui-même, le stress et l’angoisse de l’approche de l’examen, peuvent être préjudiciables à sa performance.

« Le plus important c’est de se dire que la préparation à un examen de fin d’année, ce n’est pas l’aspect intellectuel seulement ».
Votre article a été publiée par la revue infundivulum scientific, une revue cotée du CAMES ce qui démontre toute son importance. Comment comptez-vous le rendre accessible au grand public ?
Vous m’aidez déjà à en parler. C’est vrai qu’il est publié dans une revue scientifique dans la sous-région mais je vais essayer de le publier aussi au niveau des médias au Burkina, surtout les médias en ligne très lus pour qu’elle puisse être bénéfique à tous. Je rappelle que celui qui m’a fait prendre conscience de l’importance de cette étude est un américain. J’étais invité au congrès international de l’enseignement catholique en 2019 à New York et lorsque j’ai exposé comment je préparais les élèves, juste après il m’a contacté pour dire vous êtes en train de faire quelque chose de nouveau et qu’il faut théoriser cela. Comme quoi, c’est de l’extérieur qu’on m’a fait prendre plus ou moins conscience de l’importance de la théorie. C’est une théorie qui semble intéresser le monde scientifique au niveau de la préparation psychologique et j’essayerai de la mettre le plus possible à la disposition du public. Je rappelle que si vous remarquez, cette année, les résultats au niveau des centres qui ont appliqué le camp Success Together, sont meilleurs aux résultats de l’an passé. D’ailleurs, Niangoloko vient de faire ses 100%, Bérégadougou aussi. À Soubakaniédougou, ça moins marché. A Guimbi Ouattara lorsqu’ ils ont fait l’expérience, ils ont obtenu des résultats meilleurs que les années passées. J’ai oublié, il y a le CEG de Nafona où j’ai initié quelqu’un, les résultats sont meilleurs aussi.
Plusieurs années déjà vous dirigez un établissement renommé. Quel sont les sentiments qui vous animent ?
Je suis très satisfait mais je cherche toujours à m’améliorer. Pour l’instant, il y a la grande satisfaction de voir qu’au-delà des résultats scolaires, ce sont aussi des valeurs que nous apportons aux jeunes. Et ils sont très reconnaissants. Ce sont des valeurs comme la solidarité, l’esprit d’entre-aide, la discipline et surtout, quand je cherche un objectif, j’ai confiance en moi-même, je donne le meilleur de moi-même et je l’atteindre. Et ceux qui sont passés à Saint Luc, partent avec ça comme valeur.

Aujourd’hui si je veux lire votre article, comment je peux me le procurer ?
Pour l’instant, il a été publié dans la revue scientifique du CAMES. Je donne le lien qui est https://infundibulum-scientific.org/
Ceux qui voudraient aussi, à travers mon numéro WhatsApp (70728869), je pourrais leur envoyer. Merci à Wangola Médias de me réaliser cette interview et je souhaite que dans notre nation, l’éducation soit toujours une priorité parce que, une nation se construit à travers l’éducation et nous avons beaucoup de choses à apporter à notre système éducatif afin qu’il soit un lieu de socialisation et un lieu aussi où les gens apprennent à se faire confiance pour qu’il y ait beaucoup d’entrepreneurs. Quand il y a la confiance en soit, il y a beaucoup de choses qui deviennent possibles et je souhaite que nous puissions aller dans ce sens pour former une jeunesse solide qui défend les valeurs de notre pays.
Sié Yacouba Ouattara.
Wangola Médias