l’Association des Jeunes pour le Renouveau Culturel des Cascades (AJRCC) a initié du 2 au 4 novembre une série d’activités dont des conférences à l’endroit de 75 jeunes scolaires de la ville de Banfora. A entendre son président Serge Coulibaly, par ailleurs fondateur du Lycée Privé Saint Jean, ces activités placées sous le thème « Résilience scolaire face aux défis identitaires et sécuritaires : la culture comme gage de cohésion et de paix » avaient pour objet de sensibiliser les jeunes sur le thème afin qu’à leur tour ils impactent autour d’eux.
Serge Coulibaly, président de l’AJRCC invite les parents et les jeunes à se mobilisés autour des valeurs que prône sa structure
Le centre d’écoute des jeunes de Banfora a abrité du 2 au 4 novembre 2023 une session de formation et de sensibilisation initiée par l’Association des Jeunes pour le Renouveau Culturel des Cascades (AJRCC) au profit de 75 jeunes issus de divers établissements d’enseignements secondaires de Banfora. De l’avis de Serge Coulibaly, président de L’AJRCC, qui est une association vieille de 7 ans et qui travaille avec la jeunesse sur le plan de la culture et de l’éducation, ce projet qui vise à former 75 élèves autour certaines thématiques en rapport avec la coexistence pacifique et la citoyenneté responsable bénéficie de l’accompagnement de l’UNESCO. Placé sous le thème central « Résilience scolaire face aux défis identitaires et sécuritaires : la culture comme gage de cohésion et de paix » ce projet a pour objectif d’éduquer, de former et impacter les jeunes pour qu’à leur tour, ils servent de relais dans leurs établissements et communautés d’origines, a fait savoir Serge Coulibaly. Et d’ajouter que pour assurer cette formation, 5 éminents conférenciers ont, du 2 au 4 novembre 2023, développé à l’intention de ce beau monde des sous-thèmes comme celui de l’éducation sexuelle qui est un sujet d’actualité dans la mesure où les cas de grossesses non-désirées sont de plus en plus croissants et dont les conséquences inquiètent du fait des abandons scolaires que cela occasionne.
Les jeunes ont été invité à cultivé la cohésion autour d’eux une fois de retour dans leurs établissements et communauté d’origine
« En tant qu’enseignant je mesure à sa juste valeur cette opportunité que nous offre l’UNESCO de pouvoir sensibiliser les jeunes » a lancé le président de l’AJRCC visiblement satisfait de l’accompagnement de l’UNESCO. D’autres thèmes non moins importants comme la cohésion sociale ont été développés à l’intention des participants. A ce propos, un conférencier leur a fait savoir que leurs camarades de classes, amis, parents qui viennent d’autres localités et qui se retrouvent dans la situation de PDI ne sont pas leurs ennemis. Les crises identitaires qui ont été développées dans certaines régions et qui ont entrainé des déplacements de populations ne devraient pas se refléter sur eux ici. En ce sens qu’ils peuvent choisir leur voisin en refusant de s’asseoir avec tel ou tel autre du fait d’une considération identitaire. « Dans ce pays, nous sommes tous Burkinabé et il est très important que nous puissions cohabiter pacifiquement » a lancé le communicateur qui, pour mieux présenter la situation, a pris l’exemple des enseignants dans un établissement. « Parmi vos enseignants, il y a, en plus des nationaux qui ne viennent pas tous de la même région, des expatriés. Mais tous ensemble, la main dans la main, ils travaillent en parfaite symbiose pour assurer la formation des élèves. Donc il n’y a de raison qu’entre élèves et de surcroit entre jeunes, vous fassiez un quelconque tri » leur a-t-il dit.
A la fin de la session, les participants ont posé pour la postérité
Tout en invitant les participants à mettre dorénavant en pratique les connaissances acquises au cours des trois jours, le président de l’AJRCC a appelé les élèves et leur parent à toujours rester mobilisés pour les initiatives citoyennes qui suivront. A l’entendre, les interventions de l’AJRCC sont souvent beaucoup plus pédagogiques que les activités classiques de l’école. Ce sont activités de formation-éducation au cours desquelles les enfants interagissent facilement, a dit Serge Coulibaly.
Une vue du présidium à l’ouverture des travaux avec les différents communicateurs
Wangola Médias
