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Production et vente d’aliments et éclosion d’œufs : le nouveau gagne-pain de la jeunesse

Ils sont de plus en plus nombreux, ces jeunes qui font de la production et de la vente d’aliments de volaille l’activité de laquelle ils tirent l’essentiel de leur revenu. A cela, ils ajoutent l’éclosion des œufs au profit de leur clients qui, voulant multiplier rapidement le nombre de leur volaille libèrent ainsi la poule-mère pour un nouveau cycle de ponte.

Au nombre de ces jeunes, figure Tarbagdo Pegdwendé. Sa boutique, qu’il a ouverte il y a à peine une année est située au secteur 15 de la ville de Banfora juste avant le terminus de la voie goudronnée qui passe devant les écoles primaires de Tatana. « Mon travail consiste à fabriquer de l’aliment de volaille, à le vendre puis à produire des poussins » déclare-t-il lorsqu’il répondait à notre question.

A l’entendre, c’est une activité qui, malgré quelques difficultés, nourrit bien son homme pour peu que la mène avec amour et conscience. « Je rencontre souvent des difficultés, surtout au niveau de la production des poussins. Il arrive qu’il y ait des pertes. Par exemple, on peut payer une plaquette d’œufs et aller trouver que plus de la moitié des œufs n’est fécondée » explique Tarbagdo qui ajoute que souvent aussi, il y a des poussins qui meurent car ils sont malformés. A cela, il ajoute l’augmentation du prix du maïs qui réduit considérablement sa marge bénéficiaire. « La composition de l’aliment obéit à des quantités de chaque composante qu’il faut respecter.

Une vue des installations de Pengdwendé Tarbagdo du côté de Tatana

Sinon, les poulets vont s’en ressentir et les clients ne seront pas satisfaits. Du coup, nous supportons cette perte due à l’augmentation du prix du maïs » explique-t-il le jeune Tarbagdo qui déplore le manque d’accompagnement. « Je n’ai pas bénéficié d’accompagnement de la part de quiconque pour créer ma boutique. Ni de l’Etat, d’aucune autre structure. Pour les structures qui octroient des prêts, il faut une garantie qui est pourtant difficile à obtenir » déplore-t-il.

Malgré tout, Pegdwendé Tarbagdo affiche une motivation sans faille. Tous les matins, il ouvre sa boutique et attend les clients qui défilent jusqu’à la nuit tombée ; souvent au-delà de 20 heures. Il encourage les jeunes qui veulent s’essayer dans la vente des aliments à s’y lancer. « Ça vaut mieux que de croiser les bras et attendre tout du ciel » lance-t-il. Et de conseiller « Pour ceux qui veulent faire le même métier que moi, je les encourage car c’est vraiment une bonne activité qui permet d’entreprendre autre chose car comme on le dit souvent, ce n’est pas un seul chemin qui remplie le marché de monde. Seulement, il leur faut un peu de notion avant de commencer car nous sommes dans le domaine de l’élevage ».

Gâ Cherifa Raphaate Assita TRAORE

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