L’émotion était vive ce lundi 2 décembre 2024 dans matinée à l’immeuble de l’éducation lors de la traditionnelle montée des couleurs nationales qui a lieu chaque 1er lundi du mois. En effet, la matérialisation de la volonté des autorités Burkinabè actuelles d’axer le développement sur des valeurs endogènes, s’est manifestée une fois encore ce jour.
Jacques Sosthène Dingara pendant son allocution
Organisé par les ministères de l’enseignement de base et celui du secondaire, c’est en hommage à l’ethnie Goiun, que le Ditanyè a été chanté en Cerma, la langue de ladite ethnie, en hissant les couleurs nationales.
Pour le ministre de l’enseignement de base Jacques Sosthène Dingara, ce geste solennel est un rappel constant des sacrifices consentis par ceux qui ont œuvré pour la construction de notre nation, ceux qui ont lutté pour amener notre pays à l’indépendance, pour tous ceux qui œuvrent aujourd’hui encore sans relâche afin que le nom du Burkina Faso puisse resonner au concert des nations avec dignité. Il a terminé son propos en rendant un vibrant hommage aux forces de l’ordre, aux volontaires pour la défense du pays, aux pionniers, aux élèves et étudiants ainsi qu’aux acteurs du monde éducatif tout en les invitant à redoubler d’ardeur dans l’exécution de leur mission régalienne.
Une vue de la délégation cermaphone
De l’avis du président de la sous-commission Cerma, monsieur Soulama Emanuel, les paroles dites en Cerma, invitent autant qu’en français au patriotisme, à l’engagement pour la défense des intérêts nationaux. Ces mots engagent tout un chacun pour la libération du pays.
Monter les couleurs aux rythmes des sonorités et des langues nationales, montre à souhait la place des valeurs endogènes dans la vision politique des autorités actuelles. Une vision à saluer au regard de l’importance de la langue dans l’indépendance et l’autonomie d’une nation.
Vivement qu’au niveau des structures éducatives de base, les langues nationales servent de canal lors de l’exécution de l’hymne national.
Boubak Karama
Wangolas Médias.
