L’oisiveté chez certains jeunes : Ouermi Ousmane, l’élève-commerçant, soutient qu’il n’y a pas de sot métier
De nos jours, il n’est pas rare de voir des jeunes oisifs, assis à longueur de journée dans les grins de thé. En dehors de se passer les mégots de cigarette et de grignoter ce qui leur passe sous la main, ces jeunes débutent la journée et la termine au même endroit. Ouermi Ousmane ne soutient pas un tel comportement. En plus d’être élève, il fait dans le petit commerce à ses temps libres.
Pour Ouermi Ousmane, les temps libres ne sont pas à perdre à ne rien faire
Pour lui, il n’est pas question de passer toute une journée sans chercher et obtenir par lui-même un peu de sous. C’est du reste ce qui lui vaut le surnom d’élève-commerçant. « Il n’y a pas de sot métier, il faut savoir valoriser ce que l’on exerce » dira-t-il. Il fait le constat que le chômage est une épine sous le pied des jeunes et que la plupart d’entre eux ont du mal à combattre. Pour Ouermi Ousmane dit l’élève-commerçant « Vouloir, c’est pouvoir. Il faut avoir une vision stratégique et tactique. En effet, je ne vous apprends rien de nouveau, je ne vous révèle pas non plus un secret en vous disant que l’auto-prise en charge est la nouvelle donne dans le monde d’aujourd’hui ». C’est sans doute pourquoi il n’est pas rare de le voir conduire un tricycle pour des livraisons de commandes ou de le voir se parcourir les artères de la ville de Banfora en train de proposer des articles de commerce.
L’élève-commerçant lance un appel aux autorités à se pencher sur l’auto-employabilité des jeunes
Pour lui la jeunesse doit se fixer des défis et se donner le pouvoir de relever ces défis. Il soutient que la situation sécuritaire difficile que nous vivons de nos jours ne doit pas être un prétexte pour les jeunes de croiser les bras. Ne dit-on pas que le travail est l’ami des vivants, interroge le jeune Ouermi qui n’oublie pas non plus d’interpeller les autorités sur leur responsabilité dans l’accompagnement des jeunes pour leur auto-emploi.
Wangola Médias