22 juillet 2023. A peine rentré de la visite de terrain où il est allé constater de visu la formation de militaires en, voilà le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré qui au pas de course a parcouru le domicile de plusieurs FDS tombé sur le champ de l’honneur ; c’est-à-dire tombés les armes à la main en plein combat contre les forces du mal qui depuis des années endeuillent le Burkina Faso. De chez le gendarme Siambou Ouattara au domicile du militaire Théophile Taoudyendé en passant à la résidence du policier Philipe Coulibaly, IB comme l’appelle affectueusement le commun des Burkinabè est allé s’enquérir des nouvelles et des conditions dans lesquelles vivent ces nombreuses familles endeuillées par l’hydre terroriste. Il leur a témoigné sa compassion, sa solidarité dans ces moments difficiles et surtout ses encouragements à ses familles éplorées.
Une visite qui a, à coup sûr, fait chaud au cœur de ces parents et qui par-dessus tout rassure plus d’un FDS, d’un VDP et plus d’un Burkinabé ordinaire qu’ils ne sont pas seuls dans la lutte qu’ils mènent au front, contre ces fous de Dieu, ces grands bandits.
A travers cette visite rendue aux familles des FDS tombés les armes à la main, Ibrahim Traoré a accompli ce qu’aucun autre président burkinabé n’a posé comme acte ; du moins depuis que le pays sous les exactions de ces terroristes. On peut bien ne pas aimer l’homme car, nul au monde ne saurait se vanter d’une telle prouesse. Les anciens le caricature si bien lorsqu’ils soutiennent que le sel est doux ou bon dans la bouche tout comme le sucre, mais pour certains ils sont devenus des totems à jamais. Ils disent également que le piment est d’une méchanceté agressive, mais tant qu’il n’est pas servi dans le repas de certains, ils n’en veulent pas.
En tout cas la visite rendue par le président de la transition aux membres de ces familles éplorées finie de convaincre les plus d’un, les plus sceptiques surtout, de son engagement pour un Burkina Faso libéré et reconquis. A travers cette visite, le président montre si besoin était qu’il entend mener ce combat avec tout le peuple burkinabé tout en ayant en mémoire ceux des combattants qui sont tombés les armes à la main. De quelle profession de foi les burkinabé les plus sceptiques ont-ils encore besoin de la part du président de transition pour s’engager complètement dans cette lutte ? Bien malin qui saura répondre à cette question. Ce pays n’est-il pas le seul que nous avons. Autrement dit, la mère patrie ne passe-t-elle pas avant tout le reste ? En tout cas un adage bien de chez nous conseille que même si la danse de la communauté se passe dans une calebasse, il faut que chaque membre grouille pour y mettre le pied. Alors vivement que tous, comme un seul homme, nous soutenions la transition pour libérer le pays.
Wangolà Médias
