Dans ses balades, le griot s’est retrouvé en début de semaine à Bobo-Dioulasso, communément appelé Sya, la deuxième ville du Burkina Faso. Dans cette ville cosmopolite, aux multiples potentialités et qui donne toujours envie de revenir un jour, on ne manque presque de rien. Comme il y a très longtemps que le griot ne s’était pas rendu à Sya, lors de ce récent séjour, il s’est aperçu que la ville s’est beaucoup étendue et sa population également a augmenté considérablement. Toute chose qui a des répercussions sur la circulation routière aussi bien en centre-ville qu’au niveau de la périphérie. A plusieurs endroits, le griot perché sur sa vieille monture, a dû passer plusieurs minutes d’attente pour négocier le passage, tellement la route est étroite. Et lorsque les gros porteurs s’y mêlent, la situation devient encore plus compliquée. A la place communément appelée Blaise et Kadafi, lorsque le griot ressortait de Bobo-Dioulasso pour regagner son Banfora préféré, il a été pris dans un semblant d’embouteillage qui a duré environ 15 minutes. Du coup, le griot s’est interrogé
C’est pourquoi, estime le griot, il est temps que des solutions soient envisagées pour désengorger certaines voies dans la ville de Sya. On pourrait par exemple explorer les voies de contournement pour éviter que les gros porteurs qui traversent la ville pour se rendre au Mali ou en Côte d’Ivoire ne se mêlent aux petits engins dans la circulation. Et si les moyens le permettent, le griot estime qu’on peut également envisager des échangeurs à certains carrefours de Sya, toujours dans le souci de désengorger les voies. Cela permet de gagner en temps surtout quand on sait que le temps, c’est de l’or. « Time is money », soutiennent, n’est-ce pas, les anglophones.
Wangola Médias