La balade du griot : le griot dit « bonnet-bas » au bloc opératoire, au service social et à la Direction Générale du CHR de Banfora
Après plus d’une semaine de route le griot qui a séjourné dans la région de la Boucle du Mouhoun est de retour dans la cité du paysan noir, Banfora. A peine a-t-il déposé son baluchon dans sa case afin de chercher de l’eau pour un bain bien mérité que son attention a été attirée par un sujet de conversation qui se tenait non loin de lui. Au centre de ces débats où on louait de bonnes actions se trouvait le CHR de Banfora, son DG, son service social et le bloc opératoire. Curieux de savoir ce qui se disait, le griot à mieux tendu ses oreilles. C’est là qu’il apprendra que ce 25 juillet 2023, le bloc opératoire du CHR a reçu un patient un peu hors du commun. Il s’agissait d’un déficient mental ou si vous voulez d’un fou qui arrivé sur tableau chirurgical. En fait, le mal dont le patient souffrait nécessitait une intervention chirurgicale. Curieux, le griot a mieux tendu les oreilles et il a entendu dire que le fou souffrait d’une occlusion intestinale. Il fallait vite l’opérer pour non seulement le soulager de la douleur qui était atroce mais aussi pour le sauver. Le hic, il n’avait aucun accompagnant, encore moins de parents à côté.
C’est là que l’institution dirigée par Bruno Dembélé a sorti le grand jeu. En effet, le service social du CHR a trouvé le nécessaire pour l’intervention et les agents du bloc ont fait le nécessaire. Après quelques minutes de prise en charge, notre malade, bien qu’étant sans accompagnant est ressorti du bloc et conduit au service post-opéré où il récupère bien. Très touché par cette marque d’humanisme, le griot s’est promis de raconter cette action du CHR à qui veut l’entendre. Pour ainsi dire que dans ce centre de santé, il se passe très souvent des merveilles mais que le commun des mortels ne se donne pas la peine d’en parler. En tout cas le griot souhaite de tous ses vœux, qu’après le bloc opératoire, Bruno Dembélé le DG veille à ce que ce malade passe par le service psychiatrique. Qui sait, il pourrait y retrouver ses esprits et dire où se trouvent ses parents qui pourraient venir le chercher. Une fois de plus, chapeau bas, oups, bonnet bas du griot au CHR de Banfora.
Wangolà Médias