La balade du griot : la police municipale à la traque des occupants anarchiques au grand marché de Banfora.
A la recherche de la pitance quotidienne, ces occupants anarchique n’ont que foutre de la sécurité routière. C’était la débandade chez nombre d’entre ces commerçants ce dimanche 17 décembre au grand marché de Banfora. Le spectacle relaté au griot n’était pas du tout aisé pour ces hommes, femmes, vieux et jeunes anarchiquement installés aux abords de route nationale n°7.
Sur cette route internationale, cette installation anarchique est surtout constatée les dimanches, jour du marché de Banfora et elle rend très compliquée la circulation en ces lieux. Les acteurs de ce désordre viennent chercher leur pitance quotidienne et ont une certaine témérité face à l’interdiction.
En effet, plusieurs fois chassés, ils reviennent occuper les mêmes lieux quelques temps après ; comme si de rien n’était. Le rang des occupants anarchiques des abords de la RN7 est grossi par l’arrivée hebdomadaire des commerçants venus de Bobo-Dioulasso et d’ailleurs. Ceux-ci viennent chaque semaine et font sûrement de bonnes affaires.
Visiblement, chacun des occupants à sa place qui est bien connue de ses clients et clientes qui attendent les dimanches pour aller faire leurs achats. Si bien que le grand marché de Banfora, contrairement aux jours ordinaires, enregistre une grande affluence, en majorité les femmes.
Depuis des lustres les autorités municipales et parfois régionales s’échinent pour faire régner l’ordre là-bas. Mais en vain. Leur crainte, la route nationale n°7 qui demeure un axe international et il convient de faire respecter la législation en la matière. Au-delà du respect de cette législation internationale, la crainte des autorités reste surtout liée à un éventuel drame qui pourrait survenir en ces lieux et il convient de prévenir.
En effet, une fausse manœuvre peu survenir ou un conducteur imprudent peu s’engouffrer dans les étals et partant sur les occupants et bonjour les dégâts.
Plusieurs fois chassés, plusieurs fois ces commerçants se sont auto-réinstallés. Le cycle est perpétuel. Et le moins que l’on puisse dire c’est que, sachant qu’ils sont en porte-à-faux avec la règle voulue par les autorités, ces occupants sont les plus vigilants. A la vue de la police municipale, c’est le sauve qui peut avec des étals ramassés à la sauvette.
C’est souvent la course face à la police pour éviter de voir ses marchandises confisquées. C’est ce spectacle qui a été donné de voir à la mi-journée de ce dimanche 17 décembre 2023.
Le griot a appris que la police a pu mettre la main sur certaines marchandises à la grande tristesse de ces moins chanceux qui voient ainsi leurs biens confisqués. Ce dimanche, l’ordre a un peu régné aux abords de la RN7. Mais pour combien de temps encore ?
L’occupation anarchique, autant le dire, a la peau dure aux abords de la RN7 au niveau du grand marché. La police municipale qui a bien d’autres occupations ne peut pourtant pas passer toute la journée du dimanche à veiller au respect de la consigne. C’est dire que le bout du tunnel pour une circulation rassurante en ces lieux n’est visiblement pas pour demain. Il convient donc de croiser les bras et prier pour qu’un drame ne survienne pas et attriste des familles. Sur le trafic en ce lieu, fort heureusement jusque là, aucun incident malheureux n’a encore pas été enregistré en ces lieux interdits d’occupation.
Wangola Médias.