La balade du griot : dur dur de se restaurer à Sindou à une certaine heure
Le griot dans sa balade, était durant ces dernières quarante huit heures au bord du fleuve Léraba, précisément dans la ville de Sindou. Là-bas, il avoue avoir profité d’un climat des plus doux qui puisse être dans un pays sahélien comme le Burkina Faso.
Ce climat a permis au griot de ressasser des souvenirs d’enfances qui étaient enfouis dans son subconscient. Des souvenirs emmagasinés depuis sa tendre enfance, passée dans un pays côtier. Un lieu où la verdure rime avec l’humidité, ou le soleil sans régner en maître absolu accepte le côtoiement permanent de la pluie. Un endroit où la mer, malgré son étendue, frôle la lagune sans mélange ni querelles.
Ce sont ces souvenirs que le voyage dans le pays du peuple Turka a rappelé au griot. Il se sentait tellement bien qu’il n’a même pas vu le temps passer jusqu’à ce que son ventre commence crier famine. C’est en ce moment qu’il jeta un coup d’œil à sa montre et s’est s’aperçu qu’il était déjà 20h.
Alors, le griot décide de chercher quelques choses à se mettre sous la dent. C’est là qu’il a lu l’heure. Partout où il allait on lui signifiait que ça venait de finir. Après plus d’une heure à sillonner les artères de cette seconde capitale de la région des Cascades, que nenni. Le griot s’est résigné à boire un café au lait avec un pain mort
Ce hic a gâché toute la saveur climatique qu’offre cet espace paradisiaque et que le griot comptait savourer durant une semaine au moins ! Mais il était contraint d’écourter son séjour et de regagner son chez-lui pollué par la croissance démographique mais où trouver à manger ne relève pas d’un parcours de combattant. C’est le lieu pour le griot d’inviter tous les fils et filles de ce lieu paradisiaque appelé Léraba, afin qu’ils trouvent une solution à la question de restauration dans cette zone.
Wangola Médias