Pour la seconde fois en l’espace de quelques 3 mois, des citoyens de la ville de Banfora ont vécu le calvaire dans un maquis alors qu’ils étaient allés juste pour prendre de l’air en passant un bon temps. Mais, à leur grande surprise combien désagréable, ces clients d’une nuit ont été passés à tabac. C’était ce 2 juin 2024.
Au bilan, le griot qui a eu vent de l’affaire, parle d’une vingtaine de personnes blessées et le maquis a été depuis fermé. Nous sommes au maquis le Palinké, sise au secteur n°7 de Banfora. Comme à la nuit à la dernière nuit du Ramadan dans la nuit du 10 au 11 avril 2024, des paisibles citoyens, après surement 30 jours de jeûne musulmans, étaient eux aussi au maquis le Banois. Venus tous pour les mêmes raisons, celles de passer de bons moments. Tardivement tous les clients qui s’y trouvaient ont été tabassés. Cela, après une descente musclée d’hommes avec des cordelettes.
Wangola Médias qui s’est intéressé à la suite donnée à l’affaire, apprendra qu’une sanction aurait été infligée aux auteurs dans une caserne après cette descente barbare et que des arrangements auraient été trouvés avec les gérants de ce maquis au secteur no8 de Banfora. La sanction a-t-elle été à la hauteur pour dissuader quiconque de semer encore des troubles au moment où l’armée à besoin de la cohésion populaire dernière elle ?
Question somme légitime car c’est bien malheureux qu’après des sanctions collectives et des dédommagements, de tels événements se reproduisent après 3 mois à peine. Visiblement sans regret, d’autres auteurs ou peut être les mêmes, se sont adonnés à cœur joie avec cette autre descente punitive notée au Palinké.
Après le traumatisme collectif causé par insécurité au Faso et qu’a fait régner les djihadistes, des FDS furent-elles sur leurs raisons, doivent-elles pousser l’insouciance jusqu’à ce degré pour un malentendu alors qu’un de leurs éléments, venu en tenu civil a eu mail à partir avec des clients venus au même titre pour se distraire ?
Sans langue de bois, à Banfora la question devient inquiétante avec des individus se prévalant comme des supers hommes, réglant à leur manière leurs différents comme ils l’entendent. Les descentes musclées au Banois puis au maquis le Palinké qui est resté fermé depuis mettant des travailleurs au chômage avec au pire des cas des blessures de certains travailleurs qui doivent avant tout se soigner doivent-elles se poursuivre inexorablement ? A quel maquis le tour pour la prochaine descente punitive ?
En attendant, en revisitant les dernières frasques de militaires au Faso ailleurs, cela remonte aux tristes événements de Pô où, pour une affaire de fesses, des militaires ne s’étaient pas privés pour faire une descente punitive. Après cette descente punitive de Pô, sauf omission de notre part, aucune descente punitive d’hommes en tenues venus en civil n’a été signalé nulle part ailleurs.
Toutefois, c’est dans la cité du paysan noir que de tels actes semble avoir lésion en 2024 au moment où les FDS sont soutenues de partout. Des jeunes FDS ont besoin de discipline et la hiérarchie militaire à Banfora reste interpellée pour mieux gérer et prévenir ces actes. Les autorités administratives et coutumières ont aussi leur partition à jouer en interpellant la hiérarchie militaire afin que cessent à temps ces passages à tabac d’une autre époque.
Cette interpellation vaut surtout son pesant d’or au niveau de la hiérarchie militaire du Faso. Car les frustrations suite à ces passages à tabac ne doivent pas être banalisées.
En témoigne la toute première descente punitive de militaires à Banfora au secteur n°7. Également pour une affaire de fesses, des jeunes militaires n’y étaient pas allés du dos de la cuillère. La frustration était telle que la hiérarchie militaire à l’époque, avait dépêché le commandant de la région militaire de Bobo pour venir éteindre le « feu » à travers un cross populaire matinal qui avait réuni populations, paramilitaires et FDS. Nous étions encore loin de cette insécurité qui secoue actuellement le pays et qui nécessite la cohésion sociale à tous les niveaux. Mais à l’époque, la hiérarchie militaire était bien consciente de la symbiose devant régner entre un peuple et son armée.
Wangola Médias.