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Conduite de la Transition : « Je suis satisfait de la conduite de la Transition par le MPSR2 car les lignes bougent », dixit Adama Soulama.

Dans la cité du Paysan noir, Banfora, il est connu pour son soutien à la Transition conduite par le MPSR2. En témoigne les marches de soutien à ladite transition initiées à Banfora avec son concours combien important à leur organisation et réussite. Adama Soulama, puisse que c’est de lui qu’il s’agit, fils de la région des Cascades et agent immobilier privé n’est plus à présenter dans plusieurs milieux de Banfora. C’est fort de son engagement pour la réussite de la Transition que Wangola Médias est allé à sa rencontre. Dans cet entretien qu’il a bien voulu nous accordé, Adama Soulama donne son appréciation de la conduite des affaires par le MPRS2 et émet le souhait de voir parfaire le travail dans la région des Cascades. Lisez plutôt !

Vous êtes connu dans la ville comme étant un acteur de développement qui es très engagé pour la cause de la Transition du MPSR2. Dites-nous pourquoi un tel engagement ?

Mon engagement pour la cause de la transition est dicté par le actes concrets que posent les dirigeants actuels du Burkina Faso. Dès l’arrivée de ces hommes, on a senti une volonté ferme de reconquérir le territoire et de permettre aux PDI dont le nombre était grand de repartir chez eux. Face de tels défis honorables, mon engagement aux côté de la transition est celui de tout Burkinabé qui est fier de sa patrie, de son appartenance à cette belle nation. Il ne pouvait pas attendre. Voilà pourquoi depuis, on essaie de rassembler les jeunes, de les accompagner en leur donnant de bons conseils pour l’amélioration de la situation sécuritaire du pays. Cela est très important pour un pays qui se bat depuis bientôt 8 ans pour sortir de la crise terroriste qu’il vit.

« Mon engagement pour la cause de la transition est dicté par le actes concrets que posent les dirigeants actuels du Burkina Faso »

Comment vous appréciez aujourd’hui la marche de la Transition sous le MPSR2 ?

La marche de la Transition sous le MPSR2, de mon point de vue, est une satisfaction. Je suis très content de cette marche car beaucoup de choses bougent. Il y a beaucoup de personnes déplacées que je connaissais qui étaient à Banfora par exemple et qui sont réparties s’installer dans leur village. À mon avis, ce qui ne va pas, c’est le manque de moyens pour les accompagner dans ce retour. C’est chaud, il n’y a pas d’argent mais ce n’est qu’une question de temps car je sûr que dans pas longtemps, beaucoup de choses rentrerons dans l’ordre. J’ai effectué un déplacement il n’y a pas longtemps dans la commune de Niangoloko et j’ai vu l’engagement des VDP sur le terrain qui assurent la protection de l’intégrité des personnes et des biens là-bas. Ces VDP nous ont accompagnés de la sortie de Niangoloko jusqu’à notre destination. Et dans chaque petit village il y a des barrières sécuritaires. Donc ces villages sont biens surveillés de près. Avec une telle organisation, il est désormais difficile aux terroristes de les surprendre. En tout cas tout est sous contrôle et cela est à saluer.

Vous avez dit qu’il y a des difficultés, quel est votre appel ? Que demandez-vous par rapport aux difficultés de ces VDP ?

Je demande à l’ensemble des filles et fils de la région de toujours mobiliser les fonds pour appuyer les FDS sur le terrain car ce n’est pas simple. Il faut sortir pour voir afin de comprendre. Ils sont entrain de donner leur vie pour que nous puissions survivre dans les villes. Donc il faut les accompagner. Ces VDP se battent également à Tiéfora, Sidéradougou et dans bien d’autres localités et il faut les accompagner. Nous devons nous mobiliser pour les accompagner car, l’Etat seul ne peut pas. L’Etat aujourd’hui a trouvé les armes. Maintenant ils ont besoin de moyens roulant et financiers. Il leur faut des torches, du carburant, des munitions pour pouvoir faire les patrouilles. C’est pourquoi, je lance un vibrant appel aux opérateurs économiques, tous les travailleurs de la cité du Paysan noir de se donner la main pour qu’on puisse les accompagner. Je sais que beaucoup ont déjà fait ce qu’ils pouvaient mais nous pouvons faire encore plus pour aider nos FDS et leurs supplétifs que sont les VDP à venir à bout de ce phénomène qui n’a que trop duré.

« Lors de la dernière marche de soutien à la transition, nous avons versé 700 000 F CFA au trésor pour le compte du Fonds de soutien à la reconquête du territoire national »

La ville de Banfora comme bien d’autres villes est sortie à quelques reprises pour soutenir la Transition à travers des manifestations. Vous avez été aux devants des choses par moment. Sentez-vous toujours la même mobilisation, la même détermination et le même engouement dernière la Transition ?

Effectivement, nous sommes sortis plusieurs fois pour marcher afin de soutenir la Transition du capitaine Ibrahim Traoré parce que la jeunesse même à beaucoup compris qu’avec cette Transition, nous pourrons toujours aller loin. Donc nous sommes prêts, nous allons toujours lancer des initiatives pour pouvoir soutenir la Transition. Nous allons aussi chercher les moyens, étant donné que les gens nous ont fait confiance, ils ont accepté nous donner de l’argent. Certains ont cotisé 100f, d’autres plus et vous avez vu la dernière fois ce que nous avons eu, une somme de plus de 700 000f que nous sommes allés verser au Trésor public. J’’y suis allé, accompagné du coordonnateur pour déposer cette somme. Il nous faut redoubler d’avantage d’efforts et de détermination pour pouvoir réitérer ce genres d’actions. Tout ça pour dire que nous sentons que les populations de la région gardent toujours la même détermination derrière la transition. Sinon, nous n’aurions pas d’autres en projet dans ce sens. C’est l’occasion de saluer les jeunes qui font actuellement la veille citoyenne et c’est l’occasion aussi d’inviter aussi la population à se tenir prête pour les actions de soutien qui viendront à être lancées.  

Vous avez estimé que la lutte au front avance et produits de très bons résultats. Selon vous, il nous faut encore combien de temps pour en finir avec cette situation d’insécurité au pays ?

Ce serait trop me demander pour que je vous dise quand est-ce que l’insécurité prendra fin. C’est un terrain que je ne maîtrise pas. Mais cela dit, j’ai espoir parce qu’il y a beaucoup de choses qui sont faites et dans ma conviction, je suis sûr que si cette lutte continue comme ça, au bout de 2025 nous pourrons bouter le terrorisme hors de nos frontières. Et chacun pourra repartir dans son village.

« Si j’ai mon Président Ibrahim Traoré en face de moi, je lui dirai de continuer dans le sens de l’engagement qu’il a pris vis-à-vis de son peuple »

Vous êtes un homme engagé pour la Transition. Dites-nous, si vous aviez le chef de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré, devant vous, que lui diriez-vous ?

Si j’ai mon Président Ibrahim Traoré en face de moi, je lui dirai de continuer dans le sens de l’engagement qu’il a pris vis-à-vis de son peuple. Je lui dirais de continuer à regarder tout droit devant lui et de continuer à mettre les moyens pour le bonheur du peuple burkinabé. Ensuite je lui demanderai de trouver des occupations pour la jeunesse car c’est ça le vrai problème pour que celle-ci puisse l’accompagner. Parce qu’il y a beaucoup de jeunes qui ne travaillent pas. C’est à lui de voir et tracer le chemin pour qu’ensemble, les jeunes puissent faire quelque chose pour ne pas se laisser enrôler dans ces faux mécanismes tel le terrorisme.

Vous avez dit que bientôt ce sera la fin du terrorisme. Quel aspect faut-il que la transition envisage dès à présent ?

Nous souhaitons surtout qu’au stade actuel de la riposte, la transition songe à acquérir le maximum de drones pour superviser la région des Cascades. Cette situation est réelle car hier (le 21 janvier 2024 NDLR) j’étais au CHR de Banfora où j’ai vu un jeune de Mangodara qui a sauté sur une mine. L’engin a explosé et il s’est légèrement blessé. Je suis allé le soutenir. Si vraiment la Transition peut envoyer des drones de surveillance vers l’Ouest ce serait l’idéal. Il faut aussi veiller sur la zone de Mangodara en allant vers la frontière avec la Côte d’Ivoire. Avec les forêts classées qui s’y trouvent, il nous faut avoir de bons drones pour commencer un travail de ratissage là-bas. Ça va vraiment nous soulager beaucoup et cela nous plaira. Cette zone n’est pas simple du tout, la forêt est trop grande. Sinon les VDP ici sont organisés avec les FDS. Il ne nous reste plus qu’à les accompagner pour davantage de victoires sur les hors-la loi.

Propos recueillis par Sié Yacouba Ouattara et Go Mamadou Traoré.

Wangola Médias.

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