La page de la session de l’examen du BEPC session 2024 est désormais tournée. Elle a fini d’inscrire ses admis de même que ses ajournés. Une page du reste qui restera entachée par l’erreur survenu dans un des jurys de Banfora. En effet, l’opinion publique, surtout celle de Banfora, a été surprise à la veille des épreuves écrites de contrôle du BEPC, ce second tour qui démarraient ce 14 juin 2024 par cette information fuitée du jury no3 de Banfora siégeant au Lycée Municipal Hema Fadouga Niamba. Cette fuite, liée au rachat de plusieurs candidats admis dès le premier tour, mais par une erreur, étaient recalés et surement, non autorisés même à subir les épreuves du second tour. A l’issue d’une révision des calculs, cette erreur à donc été découverte et corrigée. Selon ces fuites, c’est le logiciel informatique qui n’aurait pas pondéré les moyennes en langue et expression.
Une vue des membres du jury proclamant les résultats
Viendra ensuite sur la question, une sortie du directeur régional des enseignements post primaire et secondaire des Cascades, Alidou Koné intitulé « BEPC 2024 Communiqué rectificatif » qui est explicite en ces termes : « Le mercredi 12 juin 2024 dans l’après-midi, la Direction Provinciale des Enseignements Post-primaire et secondaire de la Comoé a été saisie, avec des relevés de notes, pour de possibles erreurs sur les notes des épreuves d’Expression et de langue en français dans le jury 3 de Banfora ». La suite est connue.
En effet, le communiqué poursuit que, « vérification faite, il s’avère que les notes ont effectivement été saisies sur 20, sans la pondération, c’est-à-dire sans les coefficients (02 pour Expression et 02 pour Langue), ce qui fait qu’au lieu d’avoir des notes sur 40 dans le logiciel, on avait des notes sur 20 ». Le communiqué rectificatif souligne ensuite que le logiciel ne pouvait déceler car ce sont les notes pondérées qui sont saisi et peuvent être comprises entre 0 et 40.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que si des candidats et des parents d’élèves sont très heureux après ce contrôle approfondi comme l’on aime du reste le souligné dans les proclamations des résultats à chaud « sous réserve de contrôle approfondi », visiblement ce n’est pas le cas entre les acteurs de l’enseignement post-primaire et secondaire.
« Le communiqué rectificatif » en soit est en effet révélateur d’un malaise au sein des acteurs en charge de cet examen dans les Cascades, tant ce qui suit est on ne peut plus claire. « La Direction Régionale des Cascades tient à rappeler que cette situation est due à des erreurs dont la responsabilité incombe aux seuls acteurs dudit jury chargé de l’organisation des examens (Président, vice-président, Secrétaires de Jury, correcteurs de la discipline, etc.). Le processus de délibération obéit à une démarche méthodologique faite de vérification à plusieurs niveaux », souligne impérial le communiqué.
« Nous tenons à rectifier que cette situation, loin d’être liée à une quelconque défaillance de fonctionnement de logiciel (SIGEC) est consécutive à une négligence qui ne saurait être tolérée, des acteurs commis à la tâche d’introduire et de vérifier les notes ». Voilà qui est dit, sans ambages. Le DR Alidou Koné, n’a pas fait dans la dentelle.
L’onde de choc de ce communiqué rectificatif qui a traversé le jury 3 auteur de l’erreur, a gagné certains acteurs de l’enseignement secondaires impliqués dans l’examen. Si certains s’interrogent sur l’opportunité de cette sortie de la DR, des langues soutiennent que le logiciel n’était pas bien maitrisé par tous les membres du jury accusant la formation initiée à cet effet. Volonté du DR de protéger son poste ? Ces mauvaises langues franchissent le pas.
Si sur l’opportunité de cette sortie, c’est selon. Sur la maitrise du logiciel, on pourrait se demande pourquoi c’est ce seul jury qui ait pu commettre l’erreur. Certains de penser que l’erreur qui est ainsi reproché au président du jury 3 équivalait à l’écarter des suites des épreuves. Mais visiblement, ce pas n’a pas été franchi. Ce président de jury a conduit selon des sources les épreuves du second tour.
Des candidats suivant la proclamation des résultats
Le monde éducatif se rappel pourtant qu’une telle erreur survenue il y a plus d’une décennie dans un jury Banfora, avait dit-on valu le poste au président de jury. Des candidats déclarés échoués dès le premier tour avaient été recherchés nuitamment, certains dans leurs villages pour venir composer les épreuves de contrôle. Fort heureusement aussi, tous ces candidats avaient été retrouvés.
Les portes se referment sur le BEPC 2024 et le souhait c’est que le malaise né de l’erreur du jury 3 puisse se dissiper rapidement et que la sérénité revienne entre les acteurs en charge des enseignements post-primaire et secondaire dans les Cascades.
Wangola Médias.
