Balade du griot: pourtant, plusieurs voix s’étaient élevées pour attirer l’attention sur le pont de Tarfila
Faut-il croire que le “plus rien ne sera comme avant” était du vent en l’air ? Sinon comment comprendre qu’après moult interpellations de la veille citoyenne, des hommes de médias et des usagers de la RN 7 sur l’état agonisant des ponts de Tarfila, les autorités en charge de la question soient restées sourdes.
En effet, cela fait plus d’un mois que ce pont servant de jonction entre le port d’Abidjan et la capitale burkinabé a commencé à donner les signes d’une mort certaine. Face à ces signes, plusieurs citoyens, notamment des activistes de la ville de Banfora, les journalistes et quelques citoyens ordinaires ont tiré la sonnette d’alarme afin qu’une attention particulière soit accordée à ce pont.
A présent, Banfora est coupée non seulement de Bobo-Dioulasso mais aussi de la capitale, Ouagadougou et de bien d’autres localités de l’intérieur du pays. Le griot dans son intime conviction estime que la population de Banfora ne mérite pas un tel sort ou disons, une telle négligence. Quand on sait bien à quel point cette population dépend de Bobo-Dioulasso sur bien de plans. Vivement qu’une solution rapide et pérenne soit trouvée.
Wangola Médias