Balade du griot : ne peut-on pas arrêter de couper le goudron à chaque fois qu’on veut faire passer une canalisation ?
A côté des sacrifices qui jonchent les carrefours du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, un autre phénomène non moins inquiétant a tiré l’attention de Djéliba au cours de sa balade de weekend dernier. Il s’agit de la coupure du bitume sur la quasi-totalité des nouvelles voies bitumées à la faveur des festivités de 11 décembre. Oui renseignement pris, Djéliba qui voulait comprendre pourquoi des ouvriers « s’en prennent » à ces belles routes s’est vu dire qu’il s’agit des travaux de canalisation d’eau potable. Ces travaux sont entrés dans une phase presque terminale et l’entreprise qui en a la charge est en train de couper le goudron pour enfouir ses tuyaux. Seulement, déplore Djéliba, après ces coupures, les ouvriers se contentent de remplir les trous avec la terre prélevée laissant ces lieux sans goudron désormais. Djéliba espère que les parties creusées seront comblées après avec du bitume.
Si l’objectif de ladite société qui est de disponibilité l’eau pour les populations est fort louable, pour sûr sa façon de combler les trous frise bien l’insouciance. Car elle ne tient pas compte des usagers qui passeront quelques instants après. Le trou est comblé à la hâte et la terre n’est pas bien tasser. Si bien que plusieurs personnes ont été victime d’accident de la circulation au niveau de ces trous. Selon des sources bien introduites, ce sont une dizaine d’accidents qui ont été enregistrés. La dernière en date remonte au 19 novembre 2024 sur le coup de 20 heures sur l’axe qui va de la station Olla du côté du CHR au basfond. Le malchanceux a essuyé des blessures et a dû se rendre dans une structure de santé pour une prise en charge.
Brefs, Djéliba n’étant pas un spécialiste, s’excuse s’il juge mal cette action. Quoiqu’il trouve inapproprié de couper un goudron qui aura coûté extrêmement cher au contribuable. Il pense cependant que les techniciens et autres ingénieurs qui participent aux travaux de bitumage de nos voies doivent intégrer cette dimension dans leur plan. Ils peuvent prévoir des canalisations pendant lesdits travaux où chaque société, ONEA, Téléphonie mobile et autres structures comme celles qui installent les feux tricolores peuvent placer leurs installations. Cela aura l’avantage d’éviter qu’une fois bitumée, nos routes, qui ne sous suffisent déjà pas, ne subissent plus ce genre de fouilles qui accélèrent leur dégradation. En tout cas Djéliba dans son fort intérieur pense qu’il existe absolument une solution à même de parer à cette situation.
Wangola Médias
