Agence de l’Eau des Cascades : un plan de communication de crise validé pour la période 2026-2028.
L’Agence de l’Eau des Cascades (AEC) a désormais son plan de communication de crise pour la période 2026-2028. Sa validation est intervenue ce 4 juillet 2025 par plusieurs structures issues de l’administration publique, des services déconcentrés de l’État venus de Ouagadougou, Ziniaré, Dori, Dédougou, Fada N’Gourma, de Banfora ainsi que par des hommes de médias.
Avant d’adopter le document, les participants ont examiné les risques potentiels proposés et la gestion de la communication en temps de crise proposée par le cabinet d’étude. Pour Noël Pierre Syan, chef de mission de la stratégie d’élaboration du plan de communication de crise de l’Agence de l’Eau des Cascades, c’est un honneur pour l’AEC d’avoir pensé à l’élaboration de ce plan, ce qui de son avis est assez rare pour plusieurs institutions. “C’est un point capital pour la gestion de l’eau à savoir la gestion de l’information, des rumeurs et comment effectivement en temps de crise, informer la population. Au préalable, on va faire des scénarios de crise où on va faire des exercices de gestion de la crise sur le plan de la communication”, a expliqué le chef de mission pour qui, l’avantage est d’être assez rodé dans cette communication de crise. Ainsi, “quand une crise survient, l’on est apte à répondre aux cotés des populations à travers des informations précises et claires et sur des orientations aussi qui vont permettre aux populations d’avoir les reflexes, les actions à faire en cas de crise” a expliqué le chef de mission.
Pour Noël Pierre Syan, chef de mission de la stratégie d’élaboration du plan de communication de crise de l’Agence de l’Eau des Cascades, c’est un honneur pour l’AEC d’avoir pensé à l’élaboration de ce plan
La communication étant très capitale en période de crise comme lors d’une inondation, cela aide les populations à prendre les précautions nécessaires et cela peut donner une notoriété et de la réputation à l’AEC chargée de gérer les questions d’eau, estime Noël Pierre Syan. “Nous remercions l’Agence de l’Eau des Cascades pour avoir réfléchi à mettre en place ce mécanisme qui va être très important et c’est une première pour toutes les agences de l’eau”, a conclu le chef de mission.
Germain Kéré, chef de service de la communication et des archives de l’AEC explique pour sa part que l’adoption de ce plan de communication de crise donne un document stratégique à l’agence. Du reste, dit-il, le plan pluriannuel (PPI) recommandait d’élaborer un plan de communication de crise, “parce que nous sommes dans la gestion intégrée des ressources en eau dont le cœur c’est la concertation. Et vous savez que l’eau est une ressource qui est rare et convoitée par tout le monde”. Ce qui engendre parfois des crises. Surtout avec les changements climatiques, il y a les intempéries, la sècheresse et les inondations à travers lesquelles des effets ont été observés l’année passée par l’AEC, a révélé Germain Kéré. “Pour tout cela, il est important pour nous et au profit de nos usagers, qu’il y ait un plan de communication pour la bonne et vraie information”, a justifié le communicateur de l’AEC.
Il était donc nécessaire pour l’AEC de disposer de ce plan de communication de crise qui permettra aux autorités de pouvoir réagir à temps avec une communication efficace qui permet de limiter les dégâts en période de crise liée à la gestion de l’eau.
Germain Kéré « Nous sommes pleinement satisfaits«
L’élaboration de ce plan de communication a suivi plusieurs étapes avec l’implication de toutes les parties prenantes en vue de servir efficacement l’autorité. “ Nous sommes pleinement satisfaits parce c’est une première dans notre ministère en charge de la gestion de l’eau de disposer d’un plan de communication de crise”, a soutenu Germain Kéré.
En effet, à entendre le communicateur de l’agence, c’est bien une grande première dans les annales de toutes les 5 agences de l’eau du Burkina l’élaboration de ce plan de communication. “C’est une fierté pour notre nouvelle région du Tannounyan de disposer de ce dispositif qui permettra à l’autorité d’avoir une communication plus efficace et transparente pour juguler les dégâts que peuvent occasionner une crise liée à la gestion de l’eau”, se réjouit Germain Kéré, qui souligne les défis de la vulgarisation de ce plan à relever.
En rappel, créée le 22 mars 2010, l’AEC a pour objet de valoriser le bassin hydrographique en tant que cadre approprié de connaissances, de planification et de gestion de la ressource en eau. Elle couvre trois régions à savoir le Tannounyan, le Djôrô et le Guiriko.
Sié Yacouba Ouattara.
Wangola Médias.
