Société

Séjour du chef de l’État Burkinabè à la 2e session de l’AES : au nom de la souveraineté, en avant pour « l’hiver noir ».

Attendu depuis le 22 novembre 2025 à la capitale malienne, c’est finalement ce 23 décembre que le Chef de l’État burkinabè, le Capitaine Ibrahim Traoré, est arrivé à Bamako. Excuses pour ce rendez-vous manqué, le jeune Capitaine, depuis les bords du fleuve Djoliba, comme lui seul a le secret, s’est fait encore entendre. Après l’albinos noir, il vient d’ajouter « l’hiver noir ». Au nom de la souveraineté véritable des peuples de l’AES, qu’advienne donc « l’hiver noir ».

C’est du reste, à un show médiatique comme à l’accoutumé, que s’est livré le Chef de l’État du Faso. Mais avant, il y met la forme. Hommage aux vaillants combattants de l’AES, excuses auprès des conformistes sensibles qui pourraient être vexés par son adresse, parce que « je n’irai pas par le dos de la cuillère parce que je vais encore m’attaquer aux maux qui minent l’Afrique », dira Ibrahim Traoré qui n’a pas manqué encore de frapper fort. Des sorties médiatiques du Chef de l’État qui se suivent mais qui ne se ressemblent pas.

Du haut de son statut de président de l’AES, IB a rappelé le « printemps arabe » qui a bouleversé la géopolitique du monde arabe, avec son cortège de morts, des bouleversements politiques sans précédent par endroits, « je pense que tous les africains devraient comprendre ce que c’est que le phénomène, d’où il vient et ce qu’il faut faire pour se prémunir d’un tel phénomène ».

À IB de regretter après le constat que « certains africains ne se réveillent pas. Ce que je vais dire n’est que ma pensée à moi. Mon analyse c’est qu’il y a quelque chose qui vient sur l’Afrique de l’Ouest que j’ai appelé l’hiver noir », dira le chef de l’exécutif Burkinabè à Bamako sous un tonnerre de cris et d’applaudissements.

Le mot est lâché après celui de « l’albinos noir » qui continue de susciter des interrogations à travers le monde. Et d’insister : « l’hiver noir arrive, il sera un hiver très froid, un hiver sanglant, un hiver meurtrier ».

Espace publicitaire

Sponsor Internet de Wangola Médias

Comme à la capitale burkinabè il y a quelques mois, le capitaine sait qu’on va lui poser des questions. Mais au bord du fleuve Djoliba, il est plus explicite. « En fondant la confédération de l’AES nous avons senti ce froid venir. Et tous les jours que Dieu fait, nous nous évertuions à trouver des troncs d’arbres pour allumer un feu qui va réchauffer le cœur des africains, les mentalités et le sang des africains pour nous unir », dira-t-il.

La chasse aux loups pour en faire des mentaux, à construire des montagnes pour briser le vent de l’hiver qui doit s’abattre sur les communautés mais, regrette IB, certains noirs sont là tous les jours à arroser ces troncs d’arbres d’eau fraîche afin qu’ils ne puissent pas brûler. Ils se transforment en loup de sorte que nous, chasseurs de loups, ne puissions pas surprendre le loup », a prévenu IB, s’exprimant au nom des deux chefs d’Etats ainés.

C’est du reste un très fort avertissement des trois chefs d’Etats qui s’interrogent à juste titre sur ce qu’adviendra lorsque « l’hiver noir » viendra ?

Comme nous le disions plus haut, contrairement à « l’albinos noir », le plus jeune président des États de l’AES aura été clair. S’interrogeant sur l’avenir même du panafricanisme, IB a prévenu que la guerre se transporte en Afrique de l’ouest. Pour lui, le chao pourrait s’installer et le pillage des ressources de l’Afrique continuera de plus belle. « Il faut donc se prémunir de l’hiver noir qui vient », prévient-il. En s’excusant par avance, des mots sont lâchés et IB parle de chefs d’États lâches qui découragent, insultent et activent la haine entre les populations : « Très vilains », « Gueules de musaraignes », « des yeux de drosophiles sauvages », parlant de ces chefs d’Etats, IB n’y est vraiment pas allé du dos de la cuillère.

Mais aux peuples de l’AES, le Capitaine IB est formel. « Nous sommes unis et nous resterons unis ». L’AES va évoluer contre vents et marées, « mais nous avançons et nous allons arriver à notre objectif », dira-t-il, se montrant on ne peut plus déterminé. « Quand viendra l’hiver pour être libres et unis, nous prions Dieu qu’il en soit ainsi ».

Advienne que pourra, le message du Chef de l’Etat Burkinabè à Bamako se veut sans ambages, l’AES poursuivra le chemin tracé. Pourvu qu’eux chefs d’Etats voient dans leurs rétroviseurs, le peuple avancer en ordre de bataille dernière eux.

Wangola Médias.

Wangolā Médias

Wangolā Médias est un média numérique indépendant et impartial qui fournit des informations locales et internationales de qualité sur les Tannouyan et d'autres sujets d'intérêt général. Nous sommes engagés à promouvoir la liberté d'expression et la transparence, en utilisant les dernières technologies pour atteindre leur public et fournir des informations précises et opportunes. Wangolā Médias: L'info des Tannouyan, du Burkina et d'ailleurs.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page