Dédicace du livre « Les Tambours de la Résistance » : « Allier la vie professionnelle, mes responsabilités au sein de l’AVISE et ma passion pour l’écriture n’a pas été un exercice facile », dixit Nobila Mariam Ouédraogo/Maïga.

« Les Tambours de la Resistance », c’est la première œuvre littéraire de Nobila Mariam Ouédraogo/Maïga. Enseignante engagée, elle n’est plus à présenter. C’est dans la capitale burkinabè que ce « bébé » qui enseigne à la jeunesse l’engagement patriotique dans l’AES et magnifie le Capitaine Ibrahim Traoré, a été dédicacé. Pour la production de c livre, il a fallu à cette écrivaine, d’allier vie professionnel, engagement dans la société civile à travers AVISE et la passion de l’écriture. Découvrez les confidences de Nobila Mariam Ouédraogo/Maïga dans cette interview qu’elle a bien voulu nous accordée.

Wangola Médias : Vous avez procédé ce 28 novembre 2025 à la dédicace de votre première œuvre littéraire « Les Tambours de la Résistance » à Ouagadougou. Dites-nous comment s’est déroulée cette cérémonie en termes de participation du public ?

Nobila Mariame Ouédraogo/Maïga : La cérémonie de dédicace de « Les Tambours de la Résistance » a eu lieu le 28 novembre 2025 à l’hôtel Azalai en présence d’un public composé d’intellectuels, d’étudiants, de figures de la société civile, des autorités locales et de l’armée burkinabè. La cérémonie a été rythmée par des lectures commentées d’extraits, des prestations artistiques et des témoignages vibrants.

Le présidium lors de la dédicace

Situez nous sur les objectifs de cette dédicace qui aura été donc un franc succès ?

Les objectifs de la dédicace étaient entre autres de : présenter aux lecteurs les valeurs de résilience, de patriotisme et d’engagements citoyens portés par l’ouvrage ; de permettre au public de comprendre la genèse du livre et de s’approprier de son message ; de mettre en lumière le rôle des femmes dans la transformation sociale. Il s’agissait aussi d’exprimer ma gratitude envers ceux qui ont contribué à la naissance de l’ouvrage ; d’unir des populations et renforcer la cohésion sociale entre tous les burkinabè.

Un participant recevant son livre des mains de l’auteur

Faites-nous la confidence et dites nous comment vous avez pu allier vie professionnelle, les activités de votre association AVISE qui vous occupent et cette passion pour l’écriture qui elle aussi exige du temps, beaucoup de concentrations et de réflexions ?

Allier la vie professionnelle, mes responsabilités au sein de l’AVISE et ma passion pour l’écriture n’a pas été un exercice facile, mais c’est devenu possible grâce à ma conviction profonde de servir. Dans mon métier d’enseignante comme dans mon engagement associatif, je porte la même mission : éveiller les consciences et transmettre des valeurs. L’AVISE depuis sa création, intègre dans ses actions des activités de sensibilisation à d’engagement patriotique, notamment à travers l’organisation des concours de poésie patriotique chez les élèves. Ces initiatives m’inspirent chaque jour car elles montrent que la parole, l’écriture et la culture peuvent façonner des citoyens responsables.

Ainsi, écrire « les Tambours de la Résistance » a été une continuité naturelle, un prolongement de ma fonction d’enseignante, de mon rôle de présidente d’association et de ma passion pour les mots. J’ai puisé ma force dans mes valeurs et dans la volonté de laisser un héritage à toute la jeunesse.

Les autorités militaires étaient au rendez-vous

Pour un rappel, pouvez-vous nous faire une brève présentation de l’œuvre dédicacée ce 28 novembre 2025 ?

« Les Tambours de la Résistance » est un récit engagé qui met en lumière la force intérieure des peuples du Burkina Faso, du Mali et du Niger face aux épreuves. L’œuvre explore le patriotisme, la résilience et le devoir de mémoire.

C’est un livre qui invite à la réflexion, mais aussi à l’action, rappelant que chaque génération porte sa responsabilité dans la construction d’une société plus juste et plus pacifique. Enfin, l’œuvre rend hommage à Son Excellence le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, Chef de l’Etat pour son courage et sa détermination et surtout pour sa foi en un Burkina Faso libre et souverain.

Avant et après la dédicace, comment se comporte l’œuvre sur le marché ?

Avant la cérémonie de dédicace, le livre a suscité un véritable engouement, notamment dans la région des Tannounyan qui l’a vu naître. Depuis sa sortie officielle, l’accueil est très encourageant partout au Burkina Faso. Je suis réellement comblée car je ne m’attendais pas à un tel succès de l’ouvrage. Les lecteurs se reconnaissent dans le message porté par le livre et cela m’encourage.

Dites-nous si Nobila Mariam Ouédraogo/Maïga est une écrivaine comblée à la suite de sa première œuvre littéraire ?

Oui, je suis une écrivaine satisfaite. La réaction du public, les messages de soutien, l’intérêt montré par les lecteurs et lectrices m’ont beaucoup émue. Pour une première œuvre, recevoir autant d’amour et d’encouragements est une grâce. Ce succès me donne encore plus de motivation à écrire et à partager des messages porteurs de sens.

La salle était pleine

Après « Les Tambours de la Résistance », quelles sont vos perspectives ? Autrement, c’est à quand votre prochaine œuvre ?

Le prochain ouvrage est déjà en préparation et porte déjà un titre que je pense plaira également au public burkinabè. Je travaille pour offrir une œuvre encore plus aboutie, toujours dans la même dynamique d’éducation, de patriotisme et d’inspiration pour la jeunesse. Je reste discrète sur la sortie, mais le travail avance très bien.

Pour ceux qui veulent s’abreuver à la source de votre œuvre, où la trouver et à quel prix ?

L’ouvrage est vendu au prix de 5 000 FCFA. Il sera très bientôt disponible dans certaines bibliothèques ainsi que dans des points de vente officiels dont je communiquerai la liste prochainement. En attendant, on peut me contacter personnellement au 73 04 38 39 pour recevoir  ce précieux ouvrage partout au Burkina Faso.

Propos recueillis par Sié Yacouba Ouattara.

Wangola Médias.