8e édition de NEF : l’excellence scolaire au tableau de bord du festival.
Le top départ de la 8e édition du festival « Niangoloko en fête (NEF) » a été donné ce 3 Avril 2025. C’est le Directeur régional de la communication, de la culture, des arts et du tourisme des Cascades, Yacouba Goro, représentant son ministre, patron de la cérémonie, qui a donné le départ de cette édition 2025 qui est placée sous le thème : « Diversité, convergence, cohésion pour un développement durable ». C’était sous une forte mobilisation des filles et des fils de la cité de Santa, décidés depuis une décennie à semer la cohésion sociale à travers la culture.
Le festival NEF, il faut le dire, est devenu un rendez-culturel national dans les Cascades après la Semaine nationale de la culture (SNC). Initié sous l’impulsion d’un homme, Kassoum David Koné, commissaire général de NEF, pour apporter la cohésion sociale dans la ville de Niangoloko, la ferveur des Santalais ne s’est pas émoussée d’un iota au fil des éditions. Ce 3 Avril 2025 la population a encore pris d’assaut le village de NEF, cadre crée pour la circonstance. Quelques heures avant l’ouverture officielle prévue pour 18h, le village du NEF grouillait déjà de monde, surtout ces tenanciers de maquis et autres exposants venus tous apporter leur pierre à la réussite de l’évènement et surtout tirer leurs épingles du jeu. Quelques festivaliers, très pointus sur l’heure étaient déjà au rendez-vous et devisaient autour de la boisson. L’ambiance promettait pour une soirée inoubliable car dans les coulisses, les artistes devant prester cette nuit s’activaient afin de séduire un public assoiffé et habitué au NEF.
Yacouba Goro, DR de la communication, de la culture, des arts et du tourisme des Cascades, représentant le ministre patron de la cérémonie
Pour ce faire, sur le podium, toute l’attention des techniciens était aux derniers réglages, tant, en son qu’en lumière pour donner une qualité exceptionnelle aux invités de marque que de très expérimentés membres du service du protocole régional s’affairaient eux aussi à accueillir convenablement. Parmi ces invités, étaient entre autres, le conseiller technique du gouverneur des Cascades, le haut-commissaire de la Comoé, Ibrahim Kobé le chargé de mission de la Présidence du Faso, le PDS de Niangoloko, Yacouba Goro le Directeur régional de la communication, de la culture, des arts et du tourisme des Cascades, représentant le ministre patron de la cérémonie, Ignace Soulama, parrain, Minata Ouattara, marraine, le commissaire général des NEF, le docteur Kassoum Traoré, DG du CBC et invité d’honneur, le docteur Assonsi Soma, sa majesté le chef de canton de Niangoloko ainsi que des autorités religieuses.
C’est véritablement au-delà de 20h que la cérémonie d’ouverture de cette 8e édition a pu débuter, précisément à 20h42mn où a retenti l’hymne nationale comme pour rappeler les valeurs patriotiques aux Niangolokolais. Place ensuite à ce slameur, Kaké Soulama, au verbe aguerri qui s’est fait entendre dans une sérénité sur le thème de l’édition en prônant la cohésion sociale.
Puis ce fut le tour aux flûtistes du secteur n°5 de Niangoloko d’occuper la scène. C’est Ousséni Ouédraogo, PDS de Niangoloko qui, premier à parole, a souhaité la bienvenue aux festivaliers et aux personnalités qui ont effectué le déplacement. Pour lui, le thème de l’édition résonne avec les aspirations de sa commune de Niangoloko, celles de célébrer la richesse culturelle tout en espérant qu’elle soit l’occasion de construire un meilleur avenir de la commune.
Le message du Commissaire général de NEF, Kassoum David Koné a été livré par…
A sa suite, l’invité d’honneur, le Docteur Kassoum Traoré, DG du CBC, a livré le message du Commissaire général de NEF, Kassoum David Koné. A entendre ce dernier, le festival Niangoloko en fête s’inscrit à deux niveaux. D’abord, la promotion de la culture dans la commune à travers une intégration culturelle au sein des villages, des villes et provinces et partant la région pour un renforcement continu des capacités des artistes et acteurs culturels à travers cette école à ciel ouvert et ensuite, cette initiative s’inscrit dans la recherche permanente de cohésion entre les filles et fils de la région en dépit des diversités ethniques, religieuses et surtout politiques qui a assez mis à mal la vie sociopolitique et culturelle à Niangoloko.
« C’est dans le but de réaliser ces objectifs définis ci-dessus que notre Association pour le Réveil Culturel et Citoyen (ARC) de Niangoloko a vu le jour pour unir les filles et fils de cette commune autour de cet idéal commun », a ensuite soutenu Kasoum Traoré, pour qui, le développement endogène passe nécessairement par une union sacrée des forces vives de la localité et de leur engagement. « C’est pourquoi je lance un vibrant appel à tous les frères et sœurs à se mobiliser davantage pour la notoriété de ce festival qui fait vivre notre culture, gage de développement socio-économique », a poursuivi Kassoum Traoré.
...par l’invité d’honneur, par ailleur Commissaire général adjoint de NEF, le Docteur Kassoum Traoré, DG du CBC
L’association promotrice du festival introduit des innovations majeures à chaque édition des NEF. Pour cette 8e édition, en plus des activités traditionnelles comme les plateaux in et off ; la rue marchande ; le panel dont le thème est « Développement socio-économique de la commune de Niangoloko de 1995 à nos jours : état des lieux et perspectives » ; la lutte traditionnelle ; le tournoi Maracana ; la compétition de pétanque et l’espace enfants, le festival a introduit une innovation majeure qui est la quête de l’excellence à travers l’organisation d’un examen blanc du BAC avec 523 candidats inscrits à l’examen national. Pour cette quête de l’excellence, a expliqué le porte-parole du Commissaire général des NEF, « nous envisageons fournir des bourses d’études dans les universités AUBE NOUVELLE, l’UAM, une réduction des frais dans ces universités pour tout nouveau bachelier orienté dans ces universités et bien d’autres matériels comme les ordinateurs et motos ».
L’association pour le réveil culturel et citoyen de Niangoloko a été ensuite reconnaissante à tous ceux qui sont à leurs côtés pour la tenue des différentes éditions des NEF. Les co-parrains, à travers leur porte-parole Adama Roamba, ont montré leur satisfaction à accompagner l’édition en cours, car personne ne viendra développer leur cité à leur place.
La troupe du secteur 5 de Niangoloko en pleine prestation durant la cérémonie d’ouverture
Dans son discours d’ouverture de cette 8e édition, le représentant du ministre, patron de la cérémonie Yacouba Goro, a estimé que le festival qui s’est fait une place dans le monde culturel burkinabè est la preuve de la richesse de notre patrimoine culturel au niveau régional. « Tenir un tel festival dans notre contexte actuel ici dans cette zone frontalière, a plus d’un sens pour nous », dira Yacouba Goro, pour qui, cela montre l’engagement des promoteurs du festival NEF et leur sens élevé de résilience mais aussi, un signal fort montré aux esprits pessimistes que le Burkina Faso est debout malgré l’adversité de toute nature. C’est pourquoi, il a salué l’ensemble des acteurs qui ont permis d’une façon ou d’une autre de tenir cette édition et il a souligné la disponibilité du ministère à soutenir cette activité culturelle.
Comme les autres éditions, l’association a délivré des attestations de reconnaissances à plusieurs autorités et acteurs qui ont d’une manière ou d’une autre permis la tenue du festival. C’est à la suite de ces reconnaissances que l’artiste Dah Yéri, la révélation de la musique Burkinabè venue du Sud-ouest a donné un avant-goût aux festivaliers aux environs de 21h 4O mn en annonçant les couleurs de cette 8e édition où sont attendus plusieurs autres artistes et troupes artistiques de renoms ce, jusqu’au 6 avril prochain.
Sié Yacouba Ouattara et
Go Mamandou Traoré.
Wangola Médias.
