La couture : Djénéba Farida Koné attend beaucoup de ce métier qu’elle a embrassé depuis l’âge de 13 ans
Djénéba Koné est une couturière établie au secteur 5 de Banfora. Son atelier est situé parmi les habitations qui jouxtent le château d’eau de l’ONEA. Dans le cadre de la rubrique « Nouvelles des métiers », Wangola Médias est allé à sa rencontre le 14 janvier 2025 afin d’en savoir un peu plus sur son travail. Djénéba Farida Koné a saisi cette occasion pour présenter les modèles des coupes dont elle seule connait le secret. Une manière pour elle d’inviter les femmes à faire un tour dans son atelier pour se faire belle.
La couturière à laquelle votre journal en ligne, Wangola Médias, a donné la parole dans le cadre de la rubrique « Nouvelles des métiers » se nomme Djénéba Farida Koné. Agée seulement de 25 ans, Djénéba Farida Koné a passé à peu près la moitié de sa vie dans ce métier de couturière car, dira-t-elle, « J’ai commencé la couture en 2013 alors que j’avais l’âge de 13 ans ». Interrogée sur les raisons qui l’ont amenée dans ce métier, elle répond « J’ai choisi la couture car c’est une passion pour moi. J’ai aimé la couture depuis mon bas âge. Ma grand-mère était couturière et toute petite, je l’ai vue pédaler la machine à coudre et habiller beaucoup de personnes dont des célèbres. Cela ne m’a pas laissé indifférente. Je crois que c’est quelque part ce qui m’a amenée dans ce travail ».
A présent qu’elle dispose de son propre atelier, après plusieurs années d’apprentissage, Djénéba Farida Koné estime que même si son travail lui permet de joindre les deux bouts, il ne lui rapporte pas ce qu’elle espérait. « Je ne peux pas dire que le métier ne nourrit pas son homme. A partir du moment où j’arrive à subvenir à mes besoins grâce aux revenus de ce métier. Mais je pense que les couturiers devraient gagner un peu, sinon beaucoup plus » explique-t-elle avec sourire.
Des difficultés, elle en rencontre également car, soutient-elle, du côté de la clientèle, il n’y pas de marché comme il faut. Elle ajoute qu’elle a commencé ce métier avec l’argent qu’elle a économisé depuis qu’elle était en apprentissage. C’est pourquoi elle souhaite que les différents fonds d’appui à l’insertion professionnelle des jeunes puissent revoir ou alléger leurs conditions.
La couture est de nos jours le métier vers lequel beaucoup de jeunes se tournent. Pour Djénéba Farida Koné, c’est un métier qui a de l’avenir car, chaque jour que Dieu fait, à chaque occasion comme les fêtes, les baptêmes, les mariages, la rentrée scolaire et bien d’autres événements sociaux, les gens veulent s’habiller. C’est pourquoi elle encourage les jeunes qui désirent s’orienter vers ce métier à ne pas hésiter. Et comme conseil, dira Djénéba Farida Koné, « Je peux dire au jeune d’avoir le courage surtout car le métier n’est pas facile car il y en a qui sont assis tous les jours et qui disent qu’il n’y a de travail ».
Dimigué Marie Stella Laeticia TENKODOGO
Wangola Médias