Du 18 au 19 octobre 2024, le Rassemblement des Intelligences pour la Souveraineté de l’Afrique (RISA), a initié les universités des jeunes sur le thème « la conscientisation des masses, le fer de lance de la bataille pour la souveraineté nationale ». Plusieurs structures de femmes et de jeunes de la veille citoyenne ainsi que des forces de défense et sécurité ont pris part à ces 48 heures de formation en présence du Docteur Hyacinthe W Ouédraogo, coordonnateur national adjoint du RISA.
Pendant ces 48h, 4 modules ont été dispensés aux participants. Il s’agit de : « veille citoyenne et défense de la patrie » ; « confédération de l’AES : atouts et défis » ; « gouvernance de rupture du Capitaine Ibrahim Traoré : réformes majeures et perspectives » et enfin, « la démocratie occidentale : une panacée aux maux de l’Afrique ? ».
Docteur Hyacinthe W Ouédraogo, coordonnateur national adjoint du RISA.
Selon le coordonnateur national adjoint du RISA, l’objectif principal était d’outiller les masses populaires, pas seulement les militants du RISA mais les citoyens Burkinabè en vue de leur donner les outils qui sont en phase avec le combat actuel qui est mené par les autorités politiques actuelles au niveau de l’Alliance des États du Sahel (AES). « Parce que les politiques ont besoin d’être accompagnés car même si la vision est noble, si les masses n’accompagnent pas, le triomphe est difficile », a justifié le docteur Ouédraogo.
Il s’est donc agit de permettre aux participantes d’avoir des clés de lecture de l’actualité, du combat actuel qui est mené pour l’indépendance mais aussi contre le terrorisme. « Mais surtout contre l’impérialisme qui depuis des décennies nous a asservi et tente de nous imposer une vision qui n’est pas la nôtre », précisera-t-il. De par la qualité des communications, le RISA s’est dit satisfait de l’assiduité des participants ainsi que leur participation aux échanges à travers des questions pertinentes de compréhension et même des apports en termes de contributions. « Le message est passé, les gens repartent outillés et réconfortés. En tout cas orientés quant aux stratégies à adopter et aux comportements qu’il faut avoir dans cette période de bataille contre le terrorisme et pour la survie de notre nation », a rassuré Hyacinthe W Ouédraogo.
Le coordonnateur régional du RISA des Cascades, Mamadou Sourabié
Pour le coordonnateur régional du RISA des Cascades, Mamadou Sourabié, c’est avec un grand plaisir qu’ils ont accueilli cette formation. « Je pense que les 48 heures que nous venons de passer avec les différentes composantes, nous sommes vraiment satisfaits pour la simple raison qu’au vu de la qualité des participants, des questions et des contributions apportées, nous disons que l’objectif est atteint », a réagi Mamadou Sourabié, qui souhaite que tous ceux qui ont participé à la formation puissent servir de relais au niveau de leurs structures afin de faire la restitution.
Maïmouna Traoré/Bengali, membre du bureau de RISA/Cascades
« La formation a permis de changer beaucoup de choses à ma façon de voir parce que jusque-là, on les observait mais on ne savait pas au juste quel était leurs rôles, qu’est-ce qu’ils pouvaient faire et ne pouvaient pas faire. On se disait juste que c’était pour sortir marcher. Mais à partir de cette formation on sait que nous devons tous nous donner la main pour pouvoir avancer ensemble », a réagi Maïmouna Traoré/Bengali, membre du bureau de RISA/Cascades qui ajoute que ce n’est pas dans la rue seulement qu’il faut assurer cette veille citoyenne mais même à la maison, dans les secteurs, au niveau des lieux de travail où on peut être des observateurs avertis afin que ce qui doit être fait le soit à temps.
Une vue des participants en pleine formation
Le RISA a décerné des attestations aux participants et une mention spéciale a été faite à la participation de la coordination provinciale du RISA de la province de la Léraba.
Sié Yacouba Ouattara.
Wangola Médias.
