La balade du griot : après la réparation des lampadaires sur la RN7, le griot lance un nouveau SOS.
Il y a quelques jours, dans sa balade, le griot a constaté avec la joie au cœur le retour de la lumière sur le tronçon de la RN7 allant du barrage de Bounouna au TGI de Banfora. En clair, les lampadaires éteints il y a quelques semaines, ont été réparés et sont à nouveau fonctionnels au grand bonheur des usagers qui, depuis roulent en toute sécurité. En fait, le griot dans ses balades avait fini par constater des pannes prolongées de ces lampadaires que beaucoup comme lui, avaient classé sous la coupe de ces délestages interminables que vivent les différentes localités à travers le Burkina Faso. Le griot, las d’attendre une intervention diligente de la nationale d’électricité du Faso à travers ses techniciens en poste dans la cité du paysan noir pour veiller sur le bien-être des citoyens en matière de leurs besoins en électricité, avait fini par lancer un cri de cœur à l’endroit des sorciers du courant. Les autorités municipales n’étaient pas en reste, invitées qu’elles étaient à veiller aussi sur l’éclairage publique dans la ville.
Peu importe que ce soit le cri de cœur du griot qui a été entendu, il se réjouit de cette opération de sauvetage des citoyens de la cité du Paysan noir sur le tronçon des lampadaires défectueux qui plongeait cette partie de la ville dans un noir inhabituel. Chapeau bas donc à toutes ces énergies qui ont concouru au rétablissement de ces lampadaires.
Une fois cette reconnaissance exprimée du fond du cœur, le griot profite pour mettre le doigt sur une autre situation liée à la circulation. Cette situation endeuille des familles, ou dans le moindre des cas, crève les budgets de plusieurs familles et partant, celui de certains usagers de la route bitumée qui passe devant la morgue et qui continue jusqu’à la rivière qui donne sur le quartier Tangora en passant devant le domicile de cet opérateur économique bien connu.
La désolation est très souvent de mise sur ce tronçon avec des accidents mortelles. Il y a à peine quelques semaines, le griot apprenait la mort d’un habitant de Tangora, écrasé dit-on, par un camion Benne alors que la victime était dans des courses liées à sa femme à terme et admise dans un centre de santé.
Peu avant cet accident mortel, le griot qui rentrait il y a quelques semaines chez lui alors qu’il faisait nuit est tombée sur les sapeurs-pompiers en intervention sur l’axe. Deux jeunes à la fleur de l’âge en train d’être transportés au service des urgences du CHR de Banfora. Sur le bitume, du sang et des motos qui porteront les stigmates du choc qui aura été assez violent. Ces types d’accidents sont réguliers.
L’axe est dangereux et le griot se souvient que le médias en ligne, Wangola Médias, avait déjà attiré l’attention des autorités de la municipalité sur les risques de la circulation surtout la nuit faute d’éclairage public. Tandis que la voie bitumée passant devant l’école primaire publique de Toungouéna de même que celles passant devant le CHR et devant l’école Chauvigny en direction du secteur n°15 sont éclairées, le griot s’interroge pourquoi à l’époque, ce petit tronçon allant du feu tricolore de l’intersection de l’hôtel Plaza à la fin du goudron au pont en construction de Tangora qui cause assez d’accidents n’a pas reçu de lampadaires ?
Au-delà de l’imprudence, voire l’inconscience de certains jeunes usagers, il convient de faire quelque chose. Même en commençant par des « gendarmes couchés » sur le tronçon face à ces accidents répétés dont on ne sait quelle cause faut-il privilégier. En effet, est-ce la faute de l’éclairage public, l’inexistence de dos d’âne ou simplement l’imprudence de certains usagers, tant leur allure est parfois déconcertante ?
Le griot joint également sa voix à celle de Wangola Médias pour implorer une solution idoine qui pourrait amoindrir, voir éviter ces accidents.
Wangola Médias