Depuis la commémoration du cinquantenaire du Burkina dans la cité du paysan noir le 11 décembre 2020, les Banforais étaient très ravis de voir plusieurs de leurs rues éclairées. Était de ces très heureux citadins, le griot, qui prenait plaisir à se promener la nuit sous ces lampadaires même s’il n’avait pas une destination précise. Avec ces bitumes et ces lampadaires, la ville de Banfora donnait l’allure d’une ville devenue moderne. Au grand bonheur de ses citoyens donc.
Mais depuis quelques temps, les habitants de Banfora assistent impuissants de voir dans certaines rues de la ville où les lampadaires ont commencé à ne plus s’allumer. Le désenchantement a été plus réelle dans des zones avec le nombre de plus en plus croissant de lampadaires éteints.
Depuis quelques temps, cette situation est plus criarde au niveau de la Route Nationale no7. En effet, de la proximité du barrage de Bounouna en passant par l’Evêché jusqu’au TGI de Banfora, les lampadaires ne fonctionnent plus.
Il y a quelques jours, le griot qui sort rarement la nuit tombée était pris dans des courses interminables. C’est en rentrant la nuit tombée chez lui qu’il vit sur une longue distance les lampadaires éteints, donnant une allure de ville fantôme sur le tronçon. Curieux, le griot conclu finalement aux multiples délestages que vivent les différents secteurs de Banfora depuis quelques semaines.
Mais, tout récemment encore, dans la nuit du 28 au 29 mai 2024, le griot a encore constaté que les mêmes lampadaires éteints toujours éteints plongeant cette partie de la RN7 dans la nuit. Voulant encore croire aux délestages, sa curiosité a été attirée par certains lampadaires qui faisaient des jeux de lumière. Ce qui voulait dire que les raisons n’étaient pas liées aux délestages mais plutôt à des pannes techniques qui pourraient expliquer la situation.
Visiblement rien n’est entrepris par les agents de la SONABEL pour parer à la situation. Ces derniers sont interpellés sur la situation qui demeure préoccupante. Car pour qui connait le trafic routier sur cette voie plongée dans le noir la nuit tombée, cela augmente les risques d’accidents sur le tronçon.
Le griot lance également un clin d’œil aux responsables de la commune afin qu’une solution soit diligentée au plus vite sur le tronçon, mais aussi, les autres lampadaires défaillants ça et là dans la ville. Sinon l’on risque d’assister complice au phénomène de la dégradation progressive de l’éclairage public dans la cité du Paysan noir.
Wangola Médias.
