La balade du griot
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La balade du griot : des occupants des zones d’habitations spontanées de Kiribina, Tiékouna et Tengrela inquiets

L’un des plus beaux paysages de Banfora se trouve dans la zone tampon qui se situe entre Kiribina, Tengrela et Tékouna, dans la périphérie ouest de la ville. Depuis ce quartier, il est loisible de contempler les belles concessions qui sont disséminées dans le beau paysage qu’offre la vue panoramique. L’air y est pur. Si fait que plusieurs citadins aiment s’y rendre pour en profiter. Les adeptes de la marche matinale ou vespérale se privent pas non plus d’y faire un tour, histoire de respirer ce bel air et faire le plein des poumons. A côté de ce beau monde, il y a ceux qui ont décidé d’y résider et parmi lesquels ont dénombre beaucoup de fonctionnaire, d’ouvriers et acteurs du secteur informel qu’il convient d’appeler des occupants spontanés. De temps en temps, il arrive que le griot s’y balade. Histoire de se détendre les jambes au détour d’une marche sportive ou de rendre visite à des connaissances ou encore de prendre part à des activités sociales.

Mais plus d’une fois, étant sur place à Kiribina, les oreilles indiscrètes du griot ont capté une causerie au centre de laquelle se trouvait la question, devenue épineuse, des occupants spontanés de la zone située entre les trois villages. Il s’agit en effet de gens qui y ont acquis des lopins de terre et qui y ont construit leur toit afin d’y loger les membres de leur famille et se mettre à l’abri de la redevance mensuelle à une tierce personne qu’on appelle loyer. Pour se donner plus de confort, il y en a qui ont entrepris des démarches dans l’espoir de faire établir des titres fonciers. Même si ces démarches n’ont pas encore abouti, certains ont réussi à faire borner leur lopin ; histoire de se mettre toutes les garanties de leur côté. Oui, ces occupants des zones d’habitations spontanées de Kiribina-Tengrela-Tiékouna depuis un certain ne sont plus tranquilles. Pour dire qu’ils ne trouvent plus le sommeil à l’idée qu’ils doivent déguerpir. Et pour cause, le griot qui voulait en savoir d’avantage et qui a bien tendu l’oreille a oui dire que ce beau monde doit déguerpir afin de permettre la réalisation d’une infrastructure par l’Etat. Il y en a qui ont fait cas de l’université de Banfora. Toujours au centre de leur causerie, certains ont laissé entendre que les déguerpis seront recaser sur un autre site. C’est voulant comprendre davantage et soucieux d’en avoir le cœur net et l’esprit tranquille que certains occupants spontanés se sont rendus chez des autorités. Malheureusement soutiennent les participants au débat, aucune des autorités rencontrées n’a jusque là pas pu leur dire ce qu’ils aimeraient savoir. D’où cette inquiétude qui grandit de jour en jour. Ils soutiennent que des ouvriers sont venus de Ouagadougou et ont placé des bornes dernière leurs habitations sans pouvoir dire qui les a envoyés pour ce travail. Et lorsque ces occupants spontanés regardent les investissements par eux effectués sur les lopins, la désolation devient grande.

Comme d’habitude, le griot qui est un partisan de la cohésion sociale a formulé une intention pour que cette inquiétude des occupants spontanés soit levée au plus vite.

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