L’artiste musicien Padre Gustavo, le chantre de l’éternel. « La musique est un moyen d’évangélisation ».
Marie Aimé Gustave Batiobo, prêtre diocésain de Banfora, curé de la paroisse Saint Etienne de Bérégadougou et artiste chanteur religieux a présenté son tout premier album intitulé « Ma reconnaissance » ce 2 décembre 2023 à Ouagadougou. C’est un disque de 9 titres chantés en français et en dioula. Les thèmes abordés sont entre autres : l’unité, la solidarité, la gratitude et l’action de grâce. La musique n’est pas un secret pour lui, car tout a commencé au petit séminaire. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, il dévoile son parcours musical et son premier album.
Marie Aimé Gustave Batiébo, dites-nous le nom chantre Gustavo est né dans quel contexte ?
Le chantre de l’éternel Padre Gustavo est né dans un contexte tout simple. J’ai remarqué que dans le cercle des chantres, il y a rarement des prêtres. Les prêtres s’y intéressent moins. Ils font de la musique religieuse mais sans s’aventurer dans ce domaine. J’ai décidé de rentrer dans ce milieu pour faire l’exception et apporter ma touche personnelle en tant que prêtre.
Racontez-nous un peu vos premiers pas dans la musique. Comment cela est arrivé ?
Mes premiers pas dans la musique ont commencé au petit séminaire de Nasso, où j’ai appris d’abord la musique, puis certains instruments de musique tels que la flûte et la guitare. Enfin, j’ai découvert le secret de la composition des chants. Au grand séminaire, j’ai parfait tout cela.
Vous avez un album sur le marché. Dites-nous il y a combien de titres, quel est le titre phare et pourquoi ?
Oui, mon tout premier album est sur le marché de disque. Il comporte 09 titres chantés en français et en dioula. Le thème général qui se dégage dans tous ces titres est la reconnaissance. Reconnaissance parce que je veux dire merci au Seigneur pour ce qu’il a fait pour moi, pour ma famille biologique, paroissiale et diocésaine, ainsi que pour mon pays.
Vous êtes Curé mais comment vous arrivez à concilier les deux activités ?
La musique est un moyen d’évangélisation. Et je ne le dissocie pas de mon travail de prêtre. Les deux vont ensemble. Du reste, le tout repose sur une bonne organisation pour ne pas que l’un domine sur l’autre.
Comment votre entourage apprécie-t-il cette nouvelle aventure ?
Mon entourage apprécie bien cette nouvelle aventure et m’encourage beaucoup à y persévérer.
Dites-nous quelle est la perspective que vous envisagez dans cette nouvelle carrière ?
Mon projet pour l’année 2024, c’est la réalisation des clips vidéos et de concerts pour la promotion de l’album et pour que les fidèles puissent mettre un visage sur le nom chantre de l’éternel Padre Gustavo.
Après tout, qu’est-ce qui vous émerveille aujourd’hui de cet album ?
Ce qui m’émerveille dans cet album aujourd’hui, c’est sa dédicace le 02 décembre passé à Ouagadougou. Ce fut un évènement inédit avec beaucoup de suspens. Tout s’est très bien passé et je garde de très beaux souvenirs de cette dédicace de l’album.
Un dernier mot ?
Mon dernier mot le voici : j’invite tout le monde à se procurer l’album pour qu’ensemble nous puissions dire merci à Dieu pour ce qu’il a fait pour nous dans sa grande bonté.
Apprenons à être reconnaissant et Dieu nous ouvrira d’autres portes de bonheur.
Que Dieu vous bénisse abondamment au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, Amen.
Merci bien.
Propos recueillis par Dorlota Dabiré.
Wangola Médias.