Forum régional des jeunes des Cascades : Le ministre Issouf Sirima apprécie.

Pour la deuxième fois consécutive sous l’égide du conseil régional de la jeunesse (CRJ), la jeunesse de la région des Cascades, a initié un forum régional. Cette édition tenue du 22 au 23 septembre dernier, a eu pour thème « Renforcement de la participation des jeunes dans la cohésion sociale et la construction d’une paix durable ». A l’issue des travaux des acteurs apprécient. Aujourd’hui nous vous proposons la réaction de l’invité d’honneur Issouf Sirima, ex ministre des sports, de la jeunesse et de l’emploi.

Yssouf Sirima, ex-ministre de la jeunesse et de l’emploi, invité d’honneur du forum. « Sur le plan sécuritaire tout le monde a constaté qu’il y a des acquis » : C’est un honneur d’être là et participer à ce forum régional de la jeunesse des Cascades en ce sens que le thème est assez révélateur quand on tient compte du contexte à savoir le renforcement de la participation des jeunes dans la cohésion sociale et la construction d’une paix durable. L’auteur l’a dit, chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne. J’allais dire que chaque jeune dont on renforce les capacités physiques, intellectuelles et morales est forcément un jeune qu’on gagne. C’est pour cela d’ailleurs que nous sommes là. Le Président du Faso étant lui-même jeune et le président des jeunes étant ici, être toujours à leurs côtés pour relever ce défi, c’est un grand défi pour nous. Vous savez dans le contexte que nous sommes, un contexte d’insécurité marqué par une certaine division du corps social, une division des jeunes. Partout où vous trouverez un pays délabré, vous trouverez une jeunesse dépravée. Quand vous trouverez un pays propre, c’est que vous avez une jeunesse battante, une jeunesse qui force. Et cette jeunesse qui force, c’est celle que nous voulons. Cette jeunesse qui fait la promotion de la cohésion, qui connait l’importance de la cohésion sociale dans un contexte non pas seulement de paix, mais de geurre surtout. Parce que quand il y a la guerre, quand il y a des difficultés, c’est à ce moment que les membres de la famille doivent être ensemble. Et c’est pour cela, pour ce thème là qui était assez interpellateur, nous sommes venus marquer notre participation, dire aux jeunes que c’est le thème qu’il fallait pour eux aujourd’hui, la cohésion sociale, la construction de la paix. Parce que beaucoup de jeunes sont aujourd’hui dans les réseaux sociaux, eux-mêmes ils constatent ce qui s’y passe. Ce n’est pas intéressant. On n’aurait été sous un régime qui ne fait pas d’efforts, qui n’engrange pas des résultats sur le terrain qu’on pourrait accepter cela.

Mais nous voyons tous ce que le Capitaine Président fait. Même si tout n’est pas parfait sur tous les plans, sur le plan sécuritaire, tout le monde a constaté qu’il y a des avancés et des acquis. Et c’est en étant ensemble que nous pourrons consolider ces acquis pour que nous puissions aller sur d’autres chantiers. C’est ce qu’une partie de la jeunesse n’a pas compris au Burkina et ce n’est pas intéressant. Parce qu’il faut construire cette nation de paix et de cohésion pour pouvoir aller de l’avant. Seule l’union sacrée peut nous permettre aujourd’hui d’arriver à bout du mal que nous vivions ».

   Propos recueillis par Wangola Médias.