Depuis quelques jours, l’actualité au Burkina Faso est focalisée sur la question ethnique. Pratiquement, partout c’est le même sujet qui à la fois inquiète et fâche. A la base, des occidentaux mal intentionnés ont voulu mettre le feu à la poudre du vivre-ensemble au Burkina Faso. Dangereusement, ces sinistres individus se méprennent très maladroitement.
En effet, choisir de mettre des ethnies en conflit ouvert est bien une carte très sensible à ne pas jouer. Car comme un feu de paille qui se consume très rapidement, à la fois, les conflits ethniques ne s’éteignent presque jamais dans la conscience collective. Cependant, ceux qui allument ces braises partout sur le continent Africain, vivent loin des conséquences néfastes. Ils riront même sous cap, joueront aux sapeurs-pompiers mais satisfaits d’avoir atteint enfin leur but, celui d’un Burkina Faso sens dessus-dessous. Alors que vigoureusement, le jeune Capitaine rassure son peuple que la fin de la lutte contre le terrorisme est proche.
Une fin proche actée récemment par la neutralisation de plusieurs bastions terroristes par les FDS et le VDP comme c’est le cas à Di et à Solenzo.
Face à cette manipulation extérieure, les autorités Burkinabè ont su déjouer le piège et la justice burkinabè est depuis aux trousses des individus qui, de bonne ou mauvaise volonté, complices bien introduits ou d’innocents patriotes avaient malheureusement commencé à attiser le feu.
En effet, comment imaginer qu’après autant d’efforts depuis une décennie pour éviter un dérapage ethnique au Faso, du coup, le pays, maladroitement succombe à de telles manipulations dont les officines sont à l’extérieur ?
Le Burkina revient donc de loin en déjouant une fois de plus un tel effroyable piège. Et une fois que la justice aura mis la main sur les auteurs de ces appels à la haine, les Burkinabè seront situés sur leurs intentions réelles. Ce n’est pas la première fois que l’extérieur joue ce tour en tirant sur la fibre ethnique au grand détriment de la paix et du vivre ensemble au Burkina Faso.
Mais fort heureusement, la maturité du peuple burkinabè et partant celle des différentes communautés n’a pas encore permis de frôler les atrocités telles que vécues il y a quelques décennies au Rouanda.
Après une décennie de lutte farouche contre l’hydre terroristes, le bout de la tonnelle étant visible, il convient que les Burkinabè, précisément, les ethnies redoublent de vigilance. Cela, pour ne pas remettre en cause autant de sacrifices suprêmes consentis par des filles et des fils pour la libération de la nation. Éviter que soit semé le chao ethnique maintenant, reviendrait à leurs rendre hommage au centuple de leurs sacrifices suprêmes.
La balle est donc dans notre camp et pas dans celui des manipulateurs sans foi ni loi qui veulent remettre du jour au lendemain cette construction permanente et minutieuse du vivre-ensemble. Une soif du vivre-ensemble exprimée présentement dans plusieurs villes du pays durant ces périodes de jeûne musulman et de carême chrétien traduite par ces ruptures communautaires de jeûne où musulmans, chrétiens et adeptes de la religion traditionnelle communient en symbiose.
Après une nième tentative de semer la haine ethnique au Faso, gageons que les manipulateurs réaliseront une bonne fois pour toute, la maturité de la soixantaine d’ethnies vivant au Burkina.
Wangola Médias.
