Tronçon RN 7 dans la cité des forces vives de Bounouna : le cauchemar des nouveaux conducteurs
NB: Photo utilisée à titre d’illustration
A la faveur des festivités du 11 décembre 2020, bien de quartiers de Banfora se sont urbanisés dont Bounouna. Ce secteur, d’antan classé parmi les secteurs ruraux, surplombe aujourd’hui beaucoup de secteurs de la capitale du paysan noir tant par ses bâtisses que par ses infrastructures routières. En effet, c’est le secteur le plus éclairé et le plus bitumé de la ville. Toutes ces commodités font que nombreux sont les habitants qui y ont élu domicile. Du coup la RN7 qui est la seule et principale voie d’accès et de sortie des usagers se trouve bondée. Une RN qui récemment a beaucoup fait parler d’elle avec le pont de Tarfila. En effet, cette voix nationale, reliant le pays à la Côte d’ivoire et au Mali bien que très petite, connaît un des plus grands trafics au plan national.
Des personnelles, aux semi-poids lourd en passant par les véhicules de transport en commun aux poids lourds, tous y faufilent. Rendant la circulation des plus difficile au point où certains nouveaux chauffeurs refusent de s’hasarder sur ce tronçon. Les plus chanceux préfèrent laisser le volant soit à leur ami vieux routier ou à leur époux qui s’y connaissent mieux.
À travers cette publication, c’est le lieu d’interpeller les plus hautes autorités afin qu’elles trouvent une solution susceptible de régler ce problème. Elles pourraient à défaut de créer une voie de contournement passant par le quartier Tatana, élargir la RN7 de Bounouna jusqu’au palais de la justice par exemple.
Boubak Karama
Wangola Médias