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Port obligatoire du casque pour les usagers de la circulation : le constat à Banfora

Au Burkina Faso, nous enregistrons de nombreux cas d’accidents de la route et de décès selon les informations de l’Office Nationale de la Sécurité Routière (ONASER). En effet, ces accidents et décès sont dus au non-respect du port de casque. Malgré tout, le port de casque peine toujours à s’imposer chez certains usagers riverains. Ce 10 janvier 2025 à Banfora quelques usagers s’expriment par rapport au port obligatoire du casque et au non-respect du port de casque. Voici le constat fait par notre équipe de reportage

Nathalie Kaboré est membre de l’association APROSER et secrétaire au cours privé le partenaire. En 2015, elle a été témoin de l’accident d’une de ses camarades qui a malheureusement rendu l’âme. Et c’est depuis ce jour qu’elle a juré de ne pas acquérir de moto sans le casque qu’elle-même nomme « Le casque, ma deuxième tête ». C’est ainsi qu’à l’obtention de sa première moto elle a demandé à ce qu’on lui donne un casque. Vue l’événement malheureux de sa camarade d’école. Toute chose qui l’a poussée également à intégrer volontairement l’association APROSER pour contribuer à sensibiliser les citoyens à adhérer au port du casque. Malgré, les efforts de l’APROSER dans la ville de Banfora et environs en matière de sensibilisation, il reste que la population dans sa grande partie n’avait pas pris le port du casque au sérieux. Maintenant avec la mise en vigueur de la loi, Nathalie Kaboré espère que les lignes vont bouger et dans l’intérêt de tous. Elle termine par ce message à ceux qui n’aiment pas porter le casque ou qui n’en possèdent pas : « La vie on ne la perd pas deux fois. Le port de casque nous protège et réduit les risques de blessures graves lors des accidents de la route ».

Sanou Augustin, lui, apprécie bien cette décision du gouvernement par rapport au port obligatoire du casque qui n’est d’ailleurs pas nouveau au BF.

Pour la dame B O, nom d’emprunt, elle a payé sa moto avec le casque et elle trouve très nécessaire le port du casque. Chaque fois elle porte son casque que ce soit elle qui conduit ou quelqu’un d’autre. Une fois en circulation n’oublie jamais le casque, dira dame B O qui se dit qu’elle est sûre que pour les contrôles elle n’a pas d’inquiétude (rires).

Quant à Sanou Augustin, lui, apprécie bien cette décision du gouvernement par rapport au port obligatoire du casque qui n’est d’ailleurs pas nouveau au BF. C’est depuis le temps de la révolution qu’elle a été votée mais jusqu’à nos jours, elle n’était toujours pas en vigueur. Mais il va falloir faire attention pour ne pas fissuré le tissu social par rapport à la répression car ça ne va pas être facile, confie notre interlocuteur. Tout le monde n’est pas à la même hauteur de compréhension. On peut dire qu’au Burkina Faso la majorité est analphabète et n’adhère pas facilement ou automatiquement à ce genre de changement. Pour le cas du port du casque il faudra aller doucement toujours dans la sensibilisation au niveau des commerçants d’abord et les usagers ensuite qui doivent s’habituer au port de casque. Sinon la décision du gouvernement est louable. Bien vrai qu’il n’en a pas pour le moment mais dans le jour à venir il pense s’en procurer.

Dorlota Dabiré

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